Page:Topffer - Nouveaux voyages en zigzag Grande Chartreuse, 1854.djvu/29

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Je n’ai pas craint de laisser arriver ces pensées graves et funèbres jusque dans la lecture de ses derniers voyages, si remplis de soleil, de joie, d’accidents de toute sorte, si animés d’une sociabilité charmante, et tout parsemés de figures ou de perspectives. Après s’en être pénétré et en s’engageant sur les pas de l’excellent initiateur dans ces expéditions de fatigue et de plaisir, plus d’un visiteur des hautes cimes, au tournant d’un roc, au reflet d’un glacier, à l’humble vue d’une clôture, se surprendra à dire comme pour un compagnon absent et pour un ami qui nous a devancés : « Töpffer, où êtes-vous ? »


SAINTE-BEUVE.