réguliers que la comptabilité de M. Haussmann sous l’Empire. — Il est toujours presqu’aussi complétement rasé que la cause bonapartiste. — Nous l’avons dit : c’est un érudit de première force : il connaît toutes les langues, sauf celle dans laquelle écrit Albert Wolff. — Il passe pour un républicain sincère et l’on augure beaucoup des petites pesées prudentes, discrètes et intelligentes qu’il pratique sur les idées, quelquefois un peu rétives au mouvement, de M. Thiers. — Le jour où, ce dernier ayant achevé son œuvre, en nous donnant définitivement la République, le régisseur viendra nous dire : « Mesdames et Messieurs…, la pièce que nous venons d’avoir l’honneur de représenter devant vous, est de M. Adolphe Thiers !… » La France saura faire, dans son cœur, la part légitime et glorieuse, au collaborateur obscur dont le nom ne figurera pas sur l’affiche.
NOTICE COMPLÉMENTAIRE
PAR LES COLLECTIONNEURS DU TROMBINOSCOPE
M. Barthélemy Saint-Hilaire continue à tirer de temps en temps M. Thiers par sa manche, surtout à certains embranchements, où celui-ci manifeste toujours une petite tendance à prendre à droite. — Le... 18..., il est réélu député à une immense majorité. M. Dahirel et beaucoup d’autres le regardent rentrer à la Chambre de l’air vexé particulier aux gens à qui la buraliste de l’Ambigu vient de répondre que tout est loué et qui voient entrer le public muni de coupons, par la grande porte du milieu. — Enfin, il meurt le... 19..., du chagrin de n’avoir pu traduire une page du livre de dépenses de notre mère Eve.