Vitalis. Et cette pauvre tante qui s’inquiète toujours des coups de soleil pour son chéri. Vous sortez sans béret maintenant ?
Vitalis sentit qu’elle devinait pourquoi il avait quitté l’Étude avec tant de hâte ; et ce fut comme s’il voyait, sur le champ d’or de ses prunelles se figurer sa pensée soupçonneuse comme lui-même se l’imaginait : un satyre bondissant dans la blanche lumière qui tremble ; le feuillage et le bruit rugueux d’un figuier ; deux nymphes, aux fesses claires, qui, en fuyant se retournent… Et il pensa aussi que son silence ne lui serait d’aucune excuse, s’il s’en tenait là, et serait maladroit, à durer.
— Vous savez, expliqua-t-il, combien j’aime, quand il fait chaud, boire à même la fontaine. Ça me rappelle le collège. Alors… j’étais sorti.
— Ah, oui.
Le jeune homme rompit les chiens :
— N’est-ce pas aujourd’hui, demanda-t-il, que vous deviez aller voir ma tante ?