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CHAPITRE III

LES DÉVOTIONS DE BASILIDA


Telle que dans sa bordure une image en relief, Mme Beaudésyme, toute droite sous les panonceaux, hésita un instant devant la rue aveuglante et terne comme une piste de craie sous le soleil. Et de sa belle main refermant la porte, elle prit le chemin de l’église.

Les dérèglements d’une piété qui ne s’accordait plus aux lois de sa religion la ramenaient sans cesse auprès des autels. Mais c’était pour ne trouver pas dans l’ombre des voûtes plus de repos qu’aux ardeurs de la volupté.