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LII

Mopse, pour tous émoluments, longtemps vécut
De coups de pied au cul.

LIII

Voici que j’ai touché les confins de mon âge.
Tandis que mes désirs sèchent sous le ciel nu,
Le temps passe et m’emporte à l’abyme inconnu,
Comme un grand fleuve noir, où s’engourdit la nage.

LIV

Sur une statue de Michel−Ange.

Esclave, mais non pas de l’homme, et qu’au matin
À peine de ta vie, accable le destin.

LV

Tu as beau me parler de vieillesse, ah, que n’ai−je
Pareil déclin. Mais toi, dessous tes cheveux blancs,
On dirait, à ton cœur grave et tes gestes lents,
D’un roseau qui s’incline, où pèse un peu de neige.