Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/162

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< ;iiHë, renfermaient des jetons, des deniers de Eoois Xlii, de Gastm, de Bourbon de GcMilJ, etc.

Pinsieurs caillers et fourchettes en cairre oa h^ton tordn et en éCain luonlé, de l’époque d’Henri m, forept aussi tronvées (Fig. 10, 13, 17 et 18 de la pl. X).

HlilTIÊlE FOUILLE.

(Fig. 6 de la pl. V.) On élabhl des barrages tendant ï détonrner tes eauX qui passaient sons le pont de l’Ile, et ensuite commencèrent les travaux de démolition d’un ancioi- mu qui fonnwt la Beconde enceinte de la ville. On décounit, adossé à ce dernier.«t en dedans, un puits qui par conséquent devait être dans l’intMeur de,cell&«i, et qui avait été bouché It environ deux mètres au dessns du nivem de l’eao de-U riviire. Sa. maçonnu’w était- encore très-bien conservée, et le mur d’enoeinte lui servait en parti de paroi : il’était encore plein d’une eau verdàtre. Il est probable que la source qui l’avait entretenu s’était frayée nue voie pour rejoindre la Vilaine, et que ce puits avait été primitivemeut creusé pour les habitans, placé qu’il était k peu de distance de la tour d’Apigné : à la surface du sol, on n’en venait aucune trace.

Entre les arches dp pont, au-dessous de ce dernier, dans tout le cours que suivait la Vilûne et preâqn’^ii la surface de son fond, les ouvriers, après avoir enlevé quelques pelletées de terre, trouvèrent line grande quantité de doubles tournois de Louis xni, quelques deniers du même roi, des monnaies de Gastou d’Orléans et de barons de la même époque. Puis, en creusant un peu plus avant, mais toujours assez superficiellenlent, ils rencontrèrent (environ à cinq décimètres de profondeur), et par douzaines, des petites pièces d’Henri i de Portugal et quelques autres espagnoles, mêlées à celles royales et baronnales de France. A quelle cause attribuer la présence d’un aus^ grand nombre de monnaies portugaises trouvées daitf cette partie de la rivière,’ dans la proportion de plus de>cinq cents ? Le passage suivant de l’articte Ciunsic, page 377, du dictionnaire de Bretagne d’bgée, édiUonda 1779, pourra peut-être l’expliquer. L’an 1590, quatre ftaHe ciaq cents Espagnols arrivèrent à Saint-Nuaire, pour contenir dans l’obéissance du duc de Mercœur, le Croisic et Piriac qui