Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/169

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Dans les terrais voisins du pont, on nota encore quelques pièces bretonnes sans importance : enfin, sous la culée nord-ouest de ce dernier, on retrouva une large médaUle eu caWre, d’un diamètre de 12 centimètres, portant d’un clUé l’effigie de Louis xili én£u>t, et de Marie de Hédiois, avec cette exergue : LVDOYIGVXUI. RÉGNANT. HAHU. DE. MEDIC. REIÏENÏ., fit de l’antre, les armés de la Ville de Bennes, avec i’insc’riptioD BuiyaDte : GLAVD. DË1IIUT : PRAEF..VBB. «HED. HAEC. FVND. lAC. SVNT. 4 CIVIB. 1612. (Qàude de firUagoe, étant gouvemenr de la ville de Rennes, ces fondemens furfint jetés par tes citoyens, en 1612.) La connaissance des fouilles précédentes n’a pas été sêulemott un sujet de eoriosité purement spéculatif n’ayant rapport qu’aux objets si variés qu’on y a renooi)trés, epe a encore servie à faire apprécier la con»7 titntion.géolt^iqae du «ol dans, lequel la, Vilaine s’est creusée un lit. Ainsi, partout el}e a fait.vcûr : lonnecooclvds terre végétale, variant de 1 mètre à S d’épaisseur ; 7 udè ^tre d’argile, de 1 k 3 mètres de puissance ; S" one troisiiane d’une espèce. de tourbe, de’30 à 90 centimètres de baoteor, dans laquelle on r^cootrait souvent des débris de végétanx ; 4<* Une couche jle sablef gris., de 45 ii 86 ceotifuètres d’épaisseur ; S° une semblable de sable qnarxeilx, plus grossier, ploa duf, qi^i renfermait les pièces romaines, souvent- caractérisée par la teinte brunAtre de sa surface, et dont l’épaisseur n’est pas connue, puisque- dans les travaux on ne l’entao^-, da moins dans le milieu de la rivière j.qu’à une profondeur de 50 centimètres, tout au plus.

Cette couche qui reposait ordinairement sur les schistes, était, auprès de l’hôpital Saint-Yves, très-mince, et en quefque sorte, remplacée par ces derniers qn’’ofi trODvait presqu’immédiatement an-Mlessona des sables gris, ce qui annonçait que le lit de la Vilaine était moins profond dans toute cette partie, par suite du relèvement de ces acfaistes dn fond de la rivière vers sa suf&ce, en même temps que leur crête s’aflaissait graduellement, k mesure qu’elle se rapprodiliait du çonfluent’dê l’ille et de la Vilaine, qu’elle celait enfin de séparer l’une dé l’aubre. Aussi, cette, dernière,- moins encaissée dfuis ttmte « ette parije, avait-elle dû s’élargir, conter avec plus de leptenr ^former les’attârissemens ou marécages étendus,<loat les "diverses fimilles faites dans cette partie de son lit et sur ses rives, sont venues confirmer l’existence dans tonte