Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/222

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Hiitoire de JUnntt, àTait été remplacée par celle de Vilaine plaa voisine » de la rÏTière et s’ouvrant sur l’Uot de Jocalé, de même qne celles dijtes a Jacquet et Baudraëre derenues’ ioatiles, avaient été supprimées : Je ferai comiaitre plus bas les raisons qui me feraient pencher a eu ad~ mettre l’emplacemenE plalAt à. l’ancien abreuvoir conUgu ii l’hôpital Saiot-Yves, que dans ce point.

M. BizenI pense que la Toie devait arriver dans CoiidaU en passant près de la chapelle du Lazare,’ dite depuis de ta Magdeleine (f) {pi. XV), bien ant^ieure à ç^e qu’on voit aujourd’hui, qui après avoir été transfonbée un moment en une manufocture de plomb k gibojer, a fini par être eotiërement abandonnée^ que, laissant la rue. du feubonrg de Nantes et prenant à gauche an^ maisons nommées la Teillais. eUe suivait un chemin passant à l’Est, pr^ de l’Arsenal qu’elle rasait, et arrivait vis-ii-vis lé Cbamp-I>ol«nt, on les fortifications élevées en 1433 par Jean v de Bretagne et le bras de rivière détourné dès Mvn destiné à leur servir de fossé, qui n’existaient pas alors (3), ont entièrement changé l’état de ce terrain, sur lequel se sont entassées tant de barraques -, et que de là, elle se dirigeait, pour franchir la Vilaine ; vers un pont qui devait avoisiner l’emplacement.de celui de l’Ile (3). ’ ’ Une seconde voie,. suivant lui, se dir.igeait vos Corseul (Fanum martù). Une troisième, an mont Saint-Michel {Mont Jùtii). Ce n’était point’ à celui-ci qu^elle se rendait, elle passait seulement k l’Ouest de ce dernier, à travers la baie du même nom, qui n’avait pas encore été envahie par la

(1) Cette chapelle (ut t>ltie en 1140, dini lefiubourg de U Magdeleine, qui ne (ut appelé ainsi que depub 1400, car, avant, il ae nommait (aubourg du Laaare.

(3) La ville de Rennes fut accraepen^anllea années 1425, 14S8, 1430, 1431 et 1464. On lit avec des terres rapportées les bonlevardi des portes Blanche, Toussaint et Mordelaise, par commission, en 1476, 1477, 1480 et 1487.

(3) Lorsque les Romains avaient i traverser des cours d’eau considérables, ÎU } construisaient des ponta tantAl en pierres, ce quiëtait rare, elle plussouvent ils les passaient en bac ou sur des ponts en bois’appeléa ivmvlliMni. C’est ainsi que César en construisit un sur la SaAne en un jour. Lorsque les cours d’eau étaient, au contraire, de médiocre importance, ils en effectuaient le passage, sur des poteaux <n bois ou à l’aide de gués ou chaussées méqagés au (ond, lorsqu’il y avait peu de profondeur. {Bergier, OUenaHotu nir te*p<mt$dt$ riiiiru, chti Ut Romain».)