Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/241

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fonds, des marais...., s’oppoaaieDl à c^te direction. Seulement il ^oute, en parlant des routes d’une moindre imporlancé : « Elles n’étaient j>a8 alipiées comme les premières.

M. de la Hooneraye reprodoit l’opinion’ non moins explicite du docteur Batissier qui, dans ses Elimens d’Ârehioiogù Nationale, dit : que les voies nHoaines soivaient prçsqne toujours une direction rectiligne  ; celle analogue de M. le baron Chaudroc de Grazanne {Mémoire da Antiquaires dé Franc*, tome X, page» 120 et.121), celle d’un antre auteur relatée dans le même ouvrage, (onu X> pages 78 el 79,’ enfin une observation de M. Croist^, développée Aasis V Annuaire ôm Morbihan, pour ï^kZ^page 166, qui vient à l’i^ipui des précédâtes.

Après ces témoignages contemporains, continue-t-il, qu’on nous permette d’invoquer encore celui plein d’intérêt et d’originalité d’an vieux jurisconsulte du xiii’ siècle, dont l’affirmation a d’autant plus de poids, qu’en son tanps les voies romaines étaient dans un état de conso’vation très-supérieur à celui oti nous les voyons six siècles plus tard.

Philippe de Beanmanoir, dans ses Coutumes de Beauvoisù (Nouvelle édition publiée par le comte Beugnot, Paris, 1842), parle ^ sa façon des voies romaines : Li cemin, dit-il, que Julien César fit’fa% ; etcilquemio furciit fet à droite lingne. es liex ou liogne se pooit porter sans empecquemenl de très^rant montaigoes, de rivières ou de mares > Enfin U. de la Monneraye tire une dernière preuve, du peu de différence que fournit la comparaison des inesurés des anciens itinéraires avec les distances directes, entre des points bira reconnus et dont l’assiette moderne est identique à leur position ancienne.

Nous pensons donc, continue-t-il, que des lignes droites tracées sur une bonne carte entre les villes ou les établissemens romains bien reconnus de notre Bretagne, comme Bennes, Gorseul, Erquy, Iffiniac près Saint-Brieuc, Cos-Yaudet prèsLannion, Tréguier, Plouguerneau à l’Ouest-Nord-Ouest de Lesneyen, Carhaix, Troguer k la pointe du.Raz, Quimper, la pointe de Peiunarc’h, l’embouchure do Blavet, Vannes, Bieux, Blain, Nantes, etc., fourniraient des lignes d’études sur lesquelles les investigations des archéologues bretons- s’exerceraient avec succès (I). Nous

(I) Pouréviler, toutefois, qu’on ne tire de notre système une conclusion trop ri-