Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/309

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avec nue cooTerte encore brillante de la même conlear, et qoelques-ons bien plus rares en noire, dont les figures et les omemens si riches et si variés m’ont paru assez remarquables, pour mériter d’être reproduits, dans cet oQTTaçe, et d’autant plus qu’ils diffërent de ceux représentés dans les plaoches du Cowri d’Antiquitit de H. de Caumont. Je tent«ai de les.décrire trës-sonunairement, et sans revenir sur les denx dont j’ai déjà parlé, en m’aidant surtout des dessins qoi en ont été bits (1).

lA ftg. 6 de la pl. XVIII représente le fond d’une conpe, sar lequel on lit ALBYGl, nom dn fobricant (2).

La /tg’. 7 de to pf. XVUI est nn vase de petite dimension, en forme de tasse, à bord mousse avec un cordon courant autonr. La jli|i. 9 de la pl. XVIII offre use portion de vase k bord supérieur épais, ayant, à deux centimètres au-dessons, une moulure élégante, formée d’oves, placée ao-dessns d’un rang de perles très-pelitea. La fig. 9 de la pl. XVIII en laisse voir un autre, dans lequel se trouve une figure entière levant une jambe, comme dans l’acte de danser, et tenant de chaque main on petit objet indéterminable, renfermée dans un médaillon semé de petites fleurs, répétée alternativement sur le contour du vase et surmontée d’un rang de perles et an drasus d’un second d’oves séparés par on cordon et loi formant coouue une sorte de guirlande. La fig. 10 de la pl. XVIII foit connaître un fragment de poterie rouge, il la surfiice duquel se dessine en relief on renard qui court, au-dessous, une (i) H. Lcsbaupin (BapUtte) a bien voulu le chai^r d’exécuter ces de^sn», d’après les divers fragmens de poteries qu’il possède, et les mettre i ma disposition. Je lui en témoigne id toute ma gratitude.

(3) Les tonds étant plus épais, dit M. de Caumont, ont mieus résisté aui diocs. U reste encore beaucoup t dire sur les poteries et leurs orneniens. Outre que cet examen est très-important, pour déterminer si l’art en Gaule avait pris un caractère particulier et un lypr de dcssbi ayant modifié celui de l’école romaine. n devait indubitablement exister dans l’Amiorique des étahlissemens céramiquee Tondes par les Romains, à en juger par les nombreux fragmens rencontrés dans tous les terrains voisins ou compris dans l’ancienne cité. Cette assertion est d’autant plus probable, qu’il est aujourd’hui bien avéré, qu’ils avaient établi dans toutes les Gaules des fabriques de poteries noires et ^uges ou de jolis vases, qu’il est si rare de trouver ratien et qui of-Trent tant de variétés de formes gracieuses.