d’ivresse et en chantant des chansons obscènes, a traversé le jardin anglais et a réveillé la gouvernante et incommodé la madame Eugénie, Française : de savoir qui était de faction au jardin, ce que faisaient les gardes, et comment un pareil désordre est possible ? Ordre t’est donné de faire, à ce sujet, l’enquête la plus détaillée, et d’en déposer le rapport sans délai, dans les bureaux.
À cette pièce était apposé un vaste cachet portant cette inscription :
Sceau du grand comptoir seigneurial d’Ananiévo.
Au-dessous du cachet :
« Pour être exécuté dans la rigueur,
— C’est la dame elle-même qui a signé là, en bas, hein ? demandai-je.
— Comment donc ? elle-même, toujours elle-même, sans cela l’ordre n’aurait pas d’effet.
— Vous allez envoyer cela au bourmistre ?
— Non, c’est lui qui viendra et le lira, je veux dire : on le lui lira, car notre bourmistre ne sait pas lire… (Nouveau silence.) Eh quoi !