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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/144

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XXIII

Il dormit plusieurs heures sans se réveiller. Puis il rêva qu’il se battait de nouveau en duel et cette fois avec M. Kluber. Mais au-dessus de la tête de son rival, il aperçut sur un arbre un perroquet, et ce perroquet avait la tête de Pantaleone, et répétait d’un ton nasillard : toc, toc, toc ! Toc, toc, toc !

— Toc, toc, toc, entendit nettement cette fois Sanine.

Il ouvrit les yeux et leva la tête… On frappait à sa porte.

— Entrez, cria-t-il.

Le garçon annonça qu’une dame tenait absolument à le voir.

« Gemma ! » pensa Sanine…