faire ?… vous saurez un jour… seulement, ne m’en veuillez pas !…
Zinaïda me serra rapidement la main et courut en avant. Nous rentrâmes dans le pavillon.
Maïdanov se mit à nous lire son Assassin qui venait de paraître, mais je ne l’écoutai pas. Avec des petits cris et en chantonnant, il lisait ses iambes de quatre pieds ; les rimes se suivaient à tour de rôle et résonnaient comme des grelots creux et sonores, tandis que moi, je regardais toujours Zinaïda et je m’efforçais de pénétrer la signification de ses dernières paroles :
Ou peut-être un rival secret
T’a vaincu soudain !
s’écria tout à coup Maïdanov, et mon regard et celui de Zinaïda se rencontrèrent. Elle baissa les yeux ; je vis qu’elle rougissait et je devins tout glacé de frayeur. Déjà avant, j’é-