tion : ma mère, au dire de la princesse, était en bonnes relations avec des personnages importants dans les mains desquels se trouvait la destinée de la princesse et de ses enfants ; et elle avait, paraît-il, de très importants procès qui dépendaient d’eux.
« Je ma dresse à vous, écrivait-elle, comme une dame noble à une dame noble, et de plu il mé t’arégable de profité de cet ocassion. »
En terminant, elle demandait à ma mère la permission de se présenter.
Je trouvai ma mère de mauvaise humeur : mon père n’était pas à la maison et, par conséquent, elle n’avait personne à qui demander conseil. Ne pas répondre à « une dame noble » et encore à une princesse, était impossible. Mais elle ne savait pas non plus comment lui répondre. Lui écrire un billet en français lui semblait déplacé. Quant à l’orthographe russe, ma mère, à son tour, n’était pas bien forte ;