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VI


Toute la soirée et le lendemain matin je restai dans une sorte de torpeur triste.

Il me souvient que j’essayai de travailler et je me mis à mon Kaïdanov ; c’était en vain que les larges lignes et les pages du célèbre traité passaient devant mes yeux. Dix fois de suite je lus ces mots : « Jules César se distinguait par une bravoure guerrière. » Je ne comprenais rien, et je jetai le livre.

Avant le dîner, je me pommadai de nouveau