TRAITÉ
D’HYGIÈNE
PREMIÈRE
PARTIE
ANTHROPOLOGIE.- DE L’HOMME
CONSIDÉRÉ EN
GÉNÉRAL I
Anthropologie générale.
Bibliographie. — Voltaire. Art. Homme in Dict. phil. — Blumenbach. De generis humani varietate nativa. Gœttingue 1776. — Desmoulins. Histoire naturelle des races humaines du N. E. de l'Europe, du N. et de l’Orient de l’Asie et de l’Afrique centrale, Paris, 1826. Edwards Vill. Mémoires sur les races humaines. 1842 — Bory de Saint-Vinceht. L'Homme, essai zoologique sur le genre humain. Paris, 1836. — Prichard. Natural history of if ankind. Londoo. 1842. — I>.0maliu8 d’Halloy. Des races humaines, ou éléments d’ethnographie. Paris, 1K45. — Hollard. De l’homme et des races humaines, Paris, 1853. Agassiz. Sketch of Ihe Natural Provinces ofthe Animal World stypes of Mankind). — Bocdin. Essai dfi pathologie ethnique. — Broca. Recherches sur Vhyhridité animale en général et sur rhfbridité humaine en particulier. 1858-1860 {Journal de physiologie). — De Quatrepages. fimpport sur les progrès de t anthropologie en France, et art. Races du Dict. encyclopédtgme des sciences médicales. — Dally. L’ordre des primates et le transformisme. 1868. Art. Messe du Dict, encyclopédique, — Boddin. L homme physique et moral, 1851. — ToeoiAMD, L’Anthropologie. 1876. ^Bulletins et mémoires de la Société d’anthropologie de PeriM, 1860-1879.
L’hygiène, dans la large et compréhensive acception du mot, comporte l’étude de toutes les conditions qui assurent la prospérité de l’individu et de l’espèce, qui les améliorent moralement et physiquement, en un mot qui favorisent et activent leur évolution. Ainsi comprise, cette étude ne saurait être renfermée, comme plusieurs auteurs le pensent, dans les bornes étroites de la prophylaxie des maladies. Conserver la santé de l’individu, prévenir la maladie, et retarder l’instant de la mort, n’est qu’une partie de la tâche que doit se proposer l’hygiéniste. Son but doit être plus élevé et son programme doit se confondre avec celui qui résume toutes
