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Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/116

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il n’eſt point permis d’avoir recours à des offrandes magnifiques, qu’on eſt même à portée de trouver aiſément, ſi l’on ne peut les offrir ſans violer la ſainteté.

XIV. Que l’on faſſe attention ſur le plus grand nombre des pays : l’on verra qu’il ne faut pas mettre les Animaux entre les choſes que l’on peut aiſément ſe procurer, & qui ne coûtent pas cher. Car quoiqu’il ait des particuliers qui poſſédent de nombreux troupeaux de brebis & de bœufs, premiérement il y a des nations entières, qui n’ont point chez elles des Animaux que l’on puiſſe ſacrifier ; car il n’eſt pas queſtion ici des bêtes, qui ſont l’objet du mépris général. Secondement le plus grand nombre des habitants des villes n’a point de ces Animaux. Si l’on dit que les fruits agréables ſont rares chez eux, on conviendra qu’ils ont du moins