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Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/181

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s’imaginer que les Dieux prennent plaiſir à des os ſans chair, à la bile cuite dont à peine les chiens qui ont faim veulent manger, & qu’ils reçoivent ces mets comme un préſent ? Un autre Poëte a dit : je n’offrirai que des gâteaux & de l’encens ; car je ſacrifie aux Dieux & non à mes amis.

LIX. Quand Apollon nous ordonne de ſacrifier ſuivant l’uſage du pays, c’eſt à-dire conformément à l’uſage de nos peres, il nous rappelle aux anciennes coutumes. Or nous avons prouvé, que dans les anciens tems on n’offroit aux Dieux que des gâteaux & des fruits[1].

LX. Ceux qui les premiers ont fait de grandes dépenſes en

  1. On omet ici quelques étymologies Grecques, qui outre qu’elles ne ſont pas ſuſceptibles de traduction, ne font rien à ce que l’Auteur veut prouver.