Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/30

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d’abord voulu en douter parce que votre ſobriété m’eſt connue, & que d’ailleurs je faiſois réflexion au reſpect que je vous ai inſpiré pour ces hommes Religieux de l’Antiquité, qui ont été d’un ſentiment contraire : mais cette nouvelle m’ayant été confirmée par pluſieurs perſonnes, j’ai crû qu’il étoit plus convenable de convaincre votre eſprit, que de vous faire une correction, quoi qu’à la vérité votre conduite m’y ait autoriſé ; car pour me ſervir d’une expreſſion uſitée, on ne peut pas dire que vous ayez abandonné le mauvais chemin, pour entrer dans la bonne voie, ni que votre nouveau genre de vie ſoit plus parfait, que celui que vous avez abjuré, pour me ſer-

    Caſtricius, ce grand ami de Plotin, dont il eſt parlé avec beaucoup d’éloge dans la vie de ce philoſophe.