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Page:Tremblay - Les ferments, 1917.djvu/29

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IV

L’Œuvre


Hardi ! Faisons pleuvoir les tiges et les fanes,
Avec le fruit charnu des glumes diaphanes.
Poussons notre conquête au rythme de la faulx.
L’heure de la moisson veut des zèles rivaux.
La glèbe se remplit de javelles aurées
Au balancement dru des mains accélérées.
Coupons ! Élargissons la courbe des andains,
Et laissons le musard à ses honteux dédains.