(Texte du discours prononcé — dimanche, 18 décembre — à la distribution des prix aux lauréats des concours faits pendant la Semaine du Livre, dans les établissements de la Commission des écoles séparées d’Ottawa, section française. Ce discours ne devait pas exiger plus de vingt minutes. Sa durée expliquera plusieurs lacunes.)
Les élèves de nos écoles bilingues font aujourd’hui l’un des plus beaux gestes de leur admirable histoire. Ils fêtent la littérature du pays resté français, et plusieurs, dans leur groupe enthousiaste,
« Songent à prendre la carrière
« Quand leurs aînés n’y seront plus. »
L’Association des auteurs canadiens est très heureuse de saluer cette courageuse élite qui prépare, dans le commerce actif des lettres, les œuvres dont la nation sera fière un jour.
Au cours d’une semaine mémorable, la Semaine du Livre, vous avez chanté la plus douce louange qu’il est possible d’offrir à la langue maternelle : vous avez déclamé les plus beaux vers de nos poètes, vous avez médité les plus nobles pages de notre anthologie, et