rogeaient, et dont les regards se rencontraient ensuite, baignés de chagrin.
Peu à peu la malade s’abîma dans la souffrance, dans la déperdition rapide de ses forces. À la fin d’août, comprenant que tout était inutile pour son salut matériel, elle fit venir Méré et longuement lui parla. La vieille servante disait oui de la tête, les yeux baissés vers la catalogne, où son pied s’agitait nerveusement.
Quand Méré se leva pour sortir, les larmes coulaient sur ses traits étirés :
— Je le dirai, la mère, il n’y a pas de soin.
Le prêtre fut appelé.
Une semaine après, — Pitou ralliait la maison, avec la Zoune, revenant des funérailles de sa mère. Ils allaient lentement tous deux. La Zoune seule parlait. Méré les regardait approcher, cachée derrière le rideau, dans la chambre où sa maîtresse était morte. Elle