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La Mort de Kéké
canettes fuyant toujours, et jetant sur sa détresse l’éclat de rire des couacs d’allégresse.
Kéké succomba. Dans un dernier meuglement, il laissa passer ce regret profond :
— Que ne me suis-je mêlé de mes affaires !
Et quand sa dépouille surgit du remous, rapidement entraînée elle parut au pont, où folâtraient pékins et pékines. Une beauté du groupe dit en le voyant :
— Regardez donc comme il est laid, ce veau.
Et les mânes de Kéké pleurèrent devant l’injustice et l’inutilité de l’insulte.
(1910)