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Page:Tremblay - Trouées dans les novales, scènes canadiennes, 1921.djvu/204

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Trouées dans les Novales

compréhensible, et pressentait quelque chose de vague et de poignant.

Le soir venu, il se coucha tôt. Plusieurs fois il se réveilla en sursaut, sans pouvoir chasser une fièvre qui le tenaillait au sein de visions folles et de cauchemars étranges.

Le vent hurlait, s’engouffrait dans les anfractuosités, dans les recrans du rocher. et faisait gémir la maison. La grêle frappait les carreaux.

Marie cousait, sans s’inquiéter de la tempête, croyant que l’agitation de son mari venait de la fatigue d’une journée bien remplie.

Vers onze heures, un pyroscaphe siffla devant le phare.

Le cri fut pénétrant. Grossi par la rafale, il franchit l’écume qui le séparait de la terre, monta la rue tortueuse et vint s’arrêter dans la pièce même où le pêcheur cherchait en vain le repos.

Lirette sauta du lit :