— Bonne pêche. » continue-t-il ; mais il y a des herbes, des joncs noueux. C’est traître. Cela tient son homme. Puis il y a près du bord un trou de fées d’eau. Toine Salvaye les a vue ?… »
Les mamelons de la route se suivent sans se ressembler. Voici une longue côte, après une descente non moins longue. Elle est apparemment sans fin, tant la perspective est trompeuse. On ne voit pas de sable, mais une fine poussière d’argile gris blanche se colle partout, se soulève autour de nous comme un brouillard sec qui donne la soif.
Quelle récompense pour le regard, cependant, une fois atteint le sommet fugitif, perché sur l’ourlet d’un plateau boisé.
D’ici, c’est tout le village, tome la paroisse piétée dans la vallée. La route ziguezague, capricieuse, à travers la verdure, à travers l’or des champs, à tra-