Page:Trembley - Mémoires pour l'hisoire des polypes.djvu/4

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risque, par cela même, d’entrer dans le détail d’un grand nombre de Faits peu considérables, qu’on ne doit en quelque façon faire sentir, que par la maniére dont on expose les autres ; mais qu’on n’est en état de considérer dans leur véritable point de vue, que lorsqu’on a une connoissance plus étendue du sujet dont il s’agit. Outre cela, j’ai été obligé, pour vérifier certains Faits, d’attendre d’une année à l’autre, afin de faire les mêmes Observations, précisément dans les mêmes circonstances.

Quelque informe qu’eût pu être la Rélation de mes Observations sur des Polypes, je me serois empressé à la faire paroitre ; si je n’avois pas eu d’autre moïen de publier ce qu’elle pouvoit renfermer de plus intéressant. Comme il n’a paru, dès que j’ai commencé à observer les Polypes, que la connoissance des propriétés remarquables, qui se trouvent dans ces Animaux, pouvoit faire plaisir aux Curieux, & contribuer en quelque chose aux progrès de l’Histoire Naturelle, je me suis fait un devoir de communiquer mes Découvertes, à mesure que je les ai faites. J’ai donné des Polypes, autant que je l’ai pu, à ceux qui ont souhaité de repeter mes Expériences ; & je leur ai indiqué comment je m’y suis pris pour les faire.

Il est arrivé de là, que les Polypes ont été assés généralement connus en peu de tems ; & qu’on a été,