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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/129

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POÈTES KT AUTEUnS OK .MELANGES 121

ment républicain, — ouvrage qu’il n’écrivit jamais, — et composa divers traités politiques. Entre temps, il contribua à écarter la guerre avec la France, qui tut si imminente en 1798. Enfin, au printemps de 1805 finit son exil qui n’avait probablement pas été une bien dure épreuve.

Pendant cette longue absence, l’Amérique s’était grandement modifiée, mais, si les Fédéralistes injurièrent Barlow, cela n’empêcha pas ses amis Républicains de lui faire fête et de lui oiirir des banquets. Il choisit sa résidence auprès de la toute neuve cité de Washington, et il y prépara la publication, en un in-quarto somptueux, de son fameux poème épique qui portait maintenant le titre orthodoxe de The Coliimbiad (1807). Les lettres qu’il écrivit, pour la défense de ce poème et sur d’autres sujets, sont plus intéressantes, surtout celle où il défend contre la calomnie et les préjugés la mémoire de Thomas Paine. En 1811, lorsque des complications survinrent dans les relations de l’Amérique avec Napoléon, il accepta, bien h regret, le poste délicat que lui confia Madison, et réussit à obtenir quelques bons résultats que contrarièrent les déplacements rapides de Napoléon. Après de nombreuses étapes, il rejoignit l’Empereur à Wilna, au milieu des horreurs de la retraite de Russie, et il mourut dans un petit village de Pologne le 24 décembre 1812, On laissa son corps en Pologne, et, seuls, en Amérique, ses amis du parti Républicain-Démocrate rendirent ii sa mémoire les hommages dus au patriotisme désintéressé.

Barlow n’est plus guère connu que par un poème qui mérite quelques éloges. Ce n’est pas sa Conspiracy of Kin^s (1792), pure rodomontade, mais le poème héroïcomique The Ilasli) l^iidding {il*ô^), qui doit son origine h ce ([uuu jour, à Chambérv, on le régala de ce plat