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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/327

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POÈTES RT IIOMANCIEUS 3ly

toiro du Mormonismo formait le fond. Ces deux œuvres lureut de courageux efTorts que ses grands talents sauvèrent du désastre mais que son manque d’autorité retint loin tlu succès. Comme pour contrebalancer ces échecs, au nombre desquels on peut ajouter le drame lyrique Prince Deucnlion, qui parut peu de temps avant sa mort, il composa es Home Pastorals (1875), qui décrivent fidèlement et non sans charme des types de caractères (juakers qu’il avait pris plaisir à étudier en Pennsylvanie. Même si l’inspiration et le style manquent d’originalité, la simplicité d’une idylle comme « The Quaker Widow » est plus digne de mémoire qu’aucun des efforts les plus consciencieux de Tavlor, comme cette « National Ode » qui lui valut tant d’éloges au centenaire de 1876. Ensuite, il rédigea des manuels d’histoire pour les écoles, accepta d’autres travaux analogues, s’adonna à la critique et s’essaya même à la parodie de poètes populaires. Il eut toutefois la joie d’un renouveau apparent de popularité ; et enfin, en février 1878, on lui offrit d’aller représenter les États-Unis en Allemagne. Ce poste lui revenait de droit, tout comme la légation d’Espagne à Irving ou à Lowell. Il fut accueilli cordialement en Allemagne et il se mit h l’œuvre avec ardeur ; mais sa santé déclina rapidement et, le 19 décembre 1878, il mourut à Berlin, dans sa bibliothèque. On porta son deuil ; on publia ses lettres, ses articles de toutes sortes, ses livres, et, comme nous le rappelle un de ses biographes, le professeur A. H. Smyth, on observa, dans certains cercles de jeunes poètes, une sorte de culte pour sa poésie, dans le genre de ce qui eut lieu pour son ami Sidney Lanier.

Bien que ses nombreuses relations de voyages ne

?n(ritent pas la blessante épigramme de Park Benjamin 

laissant entendre que Tavlor avait plus voyagé et moins