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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/348

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340 LA PÉKIODE LOCALE (1830-18G5)

Blithe Throat of Thine », « A Clear Midnight », « Out of the Cradle Endlessly Rocking », « On the Beacli at Night », et quantité d’autres, surtout ceux qui ont trait à la mer, seraient de nature, pour un lecteur qui n’arait rien lu de Whitinan, à l’encourager à passer au crible toute la cendre pour découvrir l’or pur.

De 1850 h 1805, rien ne signale un progrès dans la valeur ni dans le nombre des ouvrages d’imagination dus à de jeunes auteurs ; mais un changement s’affirme dans la méthode des romanciers et dans les goûts du public. Cooper publia son dernier livre, le plus mauvais peut-être, en 1850, et bien que tous les meilleurs romans d’HaAvthorne aient paru entre cette date et le commencement de la guerre, ainsi que nombre des meilleurs ouvrages du vétéran Simms, la vogue du romantype s’était plus ou moins perdue. Toutefois, en 1854, John Esten Cooke (1830-1886), frère cadet de Philip Cooke et cousin de J. P. Kennedy, publia un roman colonial, The Virginia Comedians, qui semblait lui promettre un bel avenir dans ce genre. Vingt ans plus tard, on le trouve cherchant à utiliser les épisodes de la guerre pour en tirer divers romans émouvants ; mais il est obligé de confesser qu’une nouvelle génération d’auteurs a rendu le public indifférent à l’école des vieux romanciers, à laquelle il appartenait lui-même. Le roman à l’ancienne mode ne s’accordait plus guère avec le règne des chemins de fer, des vapeurs fendant l’océan, du télégraphe et des âpres discussions politiques. Immédiatement avant et pendant la guerre, tout ce qui était littérature d’imagination parut décliner, et de jeunes écrivains survinrent, comme « Mark Twain » et Bret Harte qui offrirent h un public nouveau des œuvres d’imagination