Aller au contenu

Page:Trent - Litterature americaine.djvu/373

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

llt.MOlilsTES oCJ..

poète, George D. Prenticc, de Louisvillc, lut ii l’époque très répandu et très admiré ; Benjamin Penliallow Shillaber (1814-1890) dirigea une l’euille comitiue et se fit une grande réputation avec sa Life and Soyings of Mrs. Partington (1854). Mais cette extrêmement sage et respectable matrone, non plus que la très humoristique « Widow Bedott » de JNIrs. Frances Miriam Whitcher, n’étaient pas laites pour fréquenter les milieux littéraires, et c’est à leur propre lovei- que ceux qui sont curieux de les connaître doivent les aller trouver. Bien peu de j)ersonnes se soucient ii présent de faire la connaissance des Sparroivgrass Papers de Frederick S. Cozzens, ou des pasquinades et esquisses de la vie de New York écrites par Mortimer Thomson sous le pseudonyme de « Philander Doeslicks », avec plusieurs initiales avant et après. Plus rares encore seraient les lecteurs des Charcoal Skelches de Joseph Clay Neal, journaliste de Philadelphie qui s’attira les compliments de l’auteur de Pickwic/i, le grand humoriste anglais doiit on peut constater l’influence chez bon nombre des écrivains que nous examinons.

Avec Holmes et I.owell, nous avons déjà vu ce que l’Amérique a produit de mieux dans la poésie humoristique populaire, qui fut fort cultivée durant toute cette période. Beaucoup de ces vers furent naturellement écrits dans le dialecte des provinces, des nègres et des immigrants étrangers. A l’exception des Biglo^v Papers, tout ce ([ui dansée genre a quelcjue valeur littéraire fut écrit depuis la guerre. L’un des plus hcureuxde ces poètes futCliarles Godfrey Leland (1824-1003), de Philadelphie ; 11 commença sa longue carrière littéraire dès 1851 et publia ses fameuses //ans Breitnianns Ballads en 1868, peu après la fiti des hostilités. Stephen CoUlns Fosler, autre