Page:Trevoux - Dictionnaire , 1704, T03, S-Z.djvu/322

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XYL. XYL. XYR.


qu'on.donnè 1 de petits rameaux d'an arbrilfeau appcllé h••m• J,7,tli,. X)lobtli{lfmNm. On nous apporte ces rameaux du Caire à Marfcil- lc. Ils foot droiu, fragiles, pleins de oa:uds, inegaux • ayant leur écorce rougeâtre en de- hors 1 ac verdâtre CD dedans. Le bois cft blao- châ~rc ac moëllcux , rendant 1 lorfqu'on le rompt , WlC ~elU douce ac agreable 1 appfo- Subft. marc. Ving-ac- deoxiéme leme de l' Alphabeth François • qui n'a que le mEme fon de l'i voyelle; mais qu'on a coolcr•é:e dans les mou Grecs pour marquer leur origine , ac repondre à leur ù{1~or. Les Romains l'cmployoicnt pour 1'11 qui leur manquoit ; parccqu'il pr.,nonçoient leur u ordinaire 1 comme la diphtongue ou: ac ù{1.hÔr , Grec: wmme nôtre u Fr.ançois. Dans les mors qui font communs, on fe cli(pcnfe maintenant de fui v re cee tc ono~raphc reguliere, qui vouloir qu'on mît desy à rous les mou qpi avoient , un upjilm dans le Grec , d'où ils t:roicnr de- iivc;r., On le conferve er.core dans les diphr- thongues ; ac quoyque nôrrcy Grec air perdu le fon qu'il avoir dans la lallguc d'où nous l'a- 'ons ~mprumé , quelques-uns s'co fcnent en- core: pour les mors qui finifli:nt chi ; parccquc 1t:s copiftcs ont trouvé que fa qucuë é10it com- mode pour f.Urc del traits qui peuvent orner les marges , le le b.as pages. Il y cl pourtant

alfe7. ,inutile • ac cc n'cft que pour obfcncr la

vieille ottoguphc qu'on écrit , R9, L?.J, & à Ja fin des mon ,j'"Y• f•lllly. Il n'y a pbinr de . tai fon dr: preferer 1) Grec à un 1 fimplc: cx- ceplé peur-c!rre dans les mots où il a le fon d'un double i, comme it"J•r , m·?Jm , &c. CIU dans ceux qui viennent du Grec , ~fin de: gar.:icr la marque de: leur origine : oa daqs ceux q11i c:ommene~nt par uni ; comme ,yeux, j'VIIire. ace . Mais il eft fort ridicule d'employer J) Grec hors de ces cas la , ce que font ceux qui mEme par cour , & principalement a cout les mots qui paroilfcnt avoir UQ.C or~ir.c Grec- que quoyqu'ils n'en ayenr point en Grec , tels qu'cft Eclipfc ace. Y , éroit Cc:! on Pythagore , un fymbolc rlc la •ic, à C3Ufc qUC le pied rcpre!cniUÏt l'enfance • ac que: la fouuhc fignifioir Ica deux chcmi•.l d.u vice ac de la vertu, où l'on cmroit ayant ar- teint l'â~c de la rai fon. Y , cO: au ffi une lettre numerale qui lignifie lJO• ob fdon B.1 .rouius, lf9· fuivanr cc vers: Y J11t liiJtiiJDS 6 fJIIÏIJfJIIIfgÏIJtlf JJD'III1111S• Si l'on met un titre aa dclfaa, Yil ftgnific: lfo. miUt, 'J. A !verbe relatif qui marque fe lieu. Tbi 1 ~~ , IftAc ,lll•c. Je n'y •~is par. AllonsJ dt: com- f.a~nie. ll_y fai bon, J~ m) trouverai. ~nd lj en . mis immediatement après la feconde pcrfonnc fingulierc de l'imperatif1 ce rte fccon• de p:rfonne ~·~crit ac fe prononce uec unt: s à !;1 lin : comme '~~"'J ; JDnrusJ tes foins : tueillts y des ftuits. L'Ac AD.ll faut dire me- nesJ moi , & non pas mttfl m'.J ; cela Conne trop mal. Conduifc;r. IJfHIS J , dl moins m~l: mais je ne •oudrOÎ$ pas l'écrire. V Au. C'cft une confiruétioo vicicufc que d'employer le re- latifJ lorfqu'il fe rappcme à un Ycrb; (ouîcn- tcndu. Exemple, il fit fortifier les iienx qui y aYQÎent plus de difpofirion. Q!!9yque le relatif J accourciIfe là le difcours, il yaudroic mieux prendre un autre tour, Y ~ft auffi relatif lia chofc dont on a parlé. 1 s , 92.148.144.82 (d) ,id, Sont cc là routes •os ra;foos, je n'au:- rai pas de la peil;c ày rero1i~1c. Çc;lc-1~ cft XYL: c:h:ante de celle de la liqueur du baume •. tc %J- l•b•J•m•m elt propre pour fortifier le cer- veau l!c l'cfiomac: • &pour rdiller au venin. Cc mot cft Grec·, compofé de ~,;.hor • lig,um, bois 1 & de f!,d.Àil't:tp.ov , il•lfomum ,b1111mt. XY LON.f .m . C'cftla plante: qui ponc le co• tou. Voyez C o T o N .A)l11n plutlf. Y. forte , je m) 'r::nds. ~J peut- !1 fai~e 1 Y, fe dit pour c:lcli~;nc:r une loue de peut pap1e~r. Donoezmoidc 1) Grec. YAC. YAC• ou YACHT ,oui AC, ouiACHT, f. m . Cc mor ct fon en ufagc en An~lcrerrc 1 pour marquer une fonc de bâtiment à 1nâts & a voiles , propres pour aller en mer, ac qu'on cmbclit pa< dc:hor~ ac p.u dcd~ns. G•ulus 'lltllorius, Il c:ft au IIi en u(agc en Hollande ; · mois les J4CS des H Jllandois ne font pas pro- pres pour aller en pleine mer. Ils ne s'en ler- vcot gue: fe que (ur les rivieres & lur les canaux Voy;:z jAcHT. YAC AR ANDA. f. m. Arb'rc qui Cc rrouYc dans l'Ille de Mada~afc;1r, ac qui rdfemblc b~~ucoup au prunier. Tt~ctrA•ul• •r/,or. Son fruit cil ~ros comme les deux poings , ac bon 1 manger quand il ell cuir. Les Sauy;~ges en font une cl'pcce de bouil!ic: q1:1'ils appellent m411ip•y, & qlli cl fur tout bonne à l'cllomac. Y A CHIC A, t: m. Arbre qui fe uouvc dans la m!mc l{lc. ac qui approc:he auffi beaucoup du prunier. TilfhicA t~rbDr. Il a Ces fleurs jau. nes, ain fi que (cs fruirt qui fonr cotieremcnt fcntbbbles· aux prunes • & ont un noy.&u blolnC acdewc, YEB.YEC. y :EBLE.r. m.Plante. Voyc:;r. H 11BLE•t.u- bulus. yEC0LT,ou YC0LT.f.m.Arbrede la nou•ellc Efpagnc:, qui poulfe de fa racine . deux ou trois tronc~. Ses feuilles font longues, étroices, épailf;:t, îcmblablcc à celles de l't- ris , mais beaucoup plus grandes. TDtolt11s 11rb•r. Ses fleurs font compoŒes chacunes de lix feuilles blanches , odosantes 1 penduës par ..appes. Ses fruits font fcmblab:es aux pom- mes de pin, de couleur de chârei~ne la plu- parr, de differentes gtandciUI ac figures. Les

Efpagnols appellent cet arbre pt~!mi er dt mon-

Mgnt. On fair dlfca feuilles du filet plus fort, quoyquc plus dclié, que celui qu'on file: da m;~gucy, Les habitaos en font de lol toile, YEU. YEUSE. fubft. mafc. Atbrc qu'on appelle au- trement chine- vtrt , en Latin iltx. V oye?. CHE sN 1-v 1 1t T. Le c:harbond),ujir n'entê- te point. YEU X. Voyez Os u 1 L. Oculi, YNA. XYR. XYR. X Y R 1 S. f . f . Plante qu'on appe'!e autremenc {p11t11l1, ou gl. -ytNl put~flt. Cc mot c:t G:cc. eu pl~ 1 Iris filv.Jiris ,r.s, {t.tidtjfim• • X)' ris. inftit. rti Jm/.. 36o. ,;.,,, Rtgi•s. Le Roi s'appcltoit partièttlic.; remcnr C•p•c T"'" , qui lignifie Gr••1J s,;_ gneur. Leurs femmes s'appclloient PADIIs , & les Princes Tnc11s fi!Tiplcmcnt. Annt l'arrivée 4cs Efpar;nols ils éteient cxrrEmemenr puilf~nt Ile redoutez, Les peuples ctoycnr qu'ils iroicnt fils du foleil, & que les Tnc11s du f•og Royal n'avaient jamais commis aucune faure. ~~.:111 quelqu'un choquait tant foir peu la Majellé Royale, route la ville d'où il étoit, ~toit dé· molic. Ils avoient de fuperbes bâtimcns , Ile l'on voyoit des falcs de 2.00 . pas de long, & de 6o. de large, où il renoir bien ,ooo. pcr- fonncs. ~and le Roi a•oir couché une feule. fois en voyageant dans une mai fon, ou muroic la chambre, afin que pcrfop<'e n'y entrât ja- mais, On en fai(oit de m~mc à la chambre oal le Roi éroit mort. On y enfermait tour l'or & tOIIt l'argent. ac Ici meubles qui s'y trOUY oient, & on bâtilfoit un autre corps de logis pour le (uceetlèur. On entertoit avec le Roi défllnc tOUte (a Y.1.ilfcllc d'or ac d' arr;cnt, fa barreric: de cui fine, fc:s habits ac joyaux, ac mEme les meu- bles de toutes fc:s autres mai(ons. Les do me fti- qaes. ac le~~ femmes les plus cheries des 1flt41 s'immolaient à la mort. ac fe lai Ifoient c:nterrc.r en vie danslcuuombcu. Voyez l'Hiftoitcde Garc:ilalfo de la Vega. y N cH 1 c. fubll. ma fe:. Fruit qui YÎcnt roua terre dans le: Perou , ac dar.s les Iflcs Antil- les. lJJchi,um. ~clqucs-uns l'appdlenr ma• •obi· Du Tcme l'appelle PijlAcht. Voyea MAN 0 III. y0t. ' 0 t 0 E. adj. m . Tcrmé cl' Anatomie. C'ell 1c nom qu'Ol'l donne à un os qui DC touche point les cxrrcmitc'l. des autres, & qui n'a aucune articulation avec eux ; & pour cette raifon on ne le montre point dans les fqudets • étant fetllcmenr lié pu des chairs & des mufclcs ,oE1J't: 1 yoiJ11m. ·On l'.appelle JIÎÜ , ü{•~oE'IcNç 'Jtfilt~itlum 1 ip{oloïd1, parccqu'il rclfc:mblc 1 on ypfilon ou y Grec, ou ) rlf(.g ..: J'~E'IJ'fc , I.AmbtJoiJum, t..mbdt~ïtle, parce• qu'il rclfemble i un lambda renverfé. tl cll Û• tu' à la racine de la langue • & compofé de plu- lieurs petirs os unis enfcmble par des li~amen 1 q11i s' ol66ent quc14jucfo;s, Il a cinq panes d~ mufclcs qui le font mou•oir aYce la langue. L'uf.lgcdc l'osy11ÏJe cO: d'affermir la buc do la laogvc • & de f.lciliter le paifagc cle l'.tir~ des alimcus 1 Y0L. .Yb LAT 0 L E. ( .m. Sorte de hoilt'on d~J tr.a Y N A 1 A· C . m:afc. Efpece de ralmc de l'lOc de ' des Occidcnrales1 con1porèc d'épis de: mais br a.. Mar agnan • qui produit des fruiu co grappes : lez & reduits en cendres après qu'on en a ôta de la ~rolfcur des oliYes. Il y en a 4eux ccnrs , 1· l ac quclnucfois J·ufqu'à trois cens dans one fe11le es ~rarns •. To ·~•l•s liq•or • 'llti,PDt11!• On 1 ·r ajoute trois pa mes du même: gram qu on fa fe grappe, dcfonc qu'un homme ne la pone qu'a.. moudre at cuire cnfemble,ac ap92.148.144.82 (d) qu'on a ver• VCC pcÏQe, Tnlf Jlfpnlmll. œle toUt dam Un autre vailfe~u, OU y met llrl yNc. ·yN CA. f.m . Terme de R-elations. C'el un nom qu'on donnoit auaefois aut Rois du Pc- rl'a , t.( aux Princes de leur maifon • qni fi- ~nifioir proprement Stigne~, Zl.oi ,& 'E.mpe- rtUr' O!l dfl s•ng R?JIIl. Trtr-tfi. RI~ • DD· peu de cbic:ozdi qui ell one efpecc de chille o poivre de l' Amcrlque , pour donner one cou• leur rouge. Cette boilfoo cft boooe pour ceuX, qui oct trop de fang.

YPE.

YPEREAU. subst. masc. Espece d'orme à lar-


RRRRr iij

ges