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La Marseillaise de l’Atelier.
AUX OUVRIERS.
Rameaux du chêne populaire,
Pour croître unissons nos efforts :
Sous l’ouragan de la misère
Soyons unis pour être forts.
La plus noble tête
Fléchit bientôt sous un ciel en courroux ;
Pour nous lever en bravant la tempête, Unissons-nous, unissons-nous ! |
(Bis.) |
Sans une tête intelligente
Tout grand corps périrait sans voix :
Qu’un homme à la voix éloquente
Vienne donc réclamer nos droits !
À l’orgueil qui gronde
Il répondra sans ployer les genoux :
Pour enfanter le député du monde, Unissons-nous, unissons-nous ! |
(Bis.) |
D’autres ont de l’or en partage,
Des noms, des blasons, des contrats :
Le travail est notre héritage,
Et nos titres ce sont nos bras.
Tous ont droit de vivre :
Car la nature offre la vie à tous :
Mais pour qu’enfin le travail nous délivre, Unissons-nous, unissons-nous ! |
(Bis.) |