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TROIS PETITS POÈMES

On jure de la suivre ; on la suit, et les flots
Au peuple des putains bientôt prêtent leur dos.
Conouvert sur l’esquif était en sentinelle.
Ses regards sur la mer se portent… Que voit-elle ?
La terre !… ô douce joie !… aux cris de la putain
On accourt, et l’esquif touche la rive enfin.
Alors, non loin de là, le cul de Bandalaise
La veille trop foutu, rendait le foutre à l’aise.
Mais soudain, tout tremblant à l’aspect du vaisseau,
Bandalaise se lève, et d’un agile saut
Se lance vers les lieux où le peuple repose,
Puis de sa juste peur communique la cause.
Chacun tremble. Viferme appelle au même instant
Foussicoup, Fierfouteur, Roidengin, Vibandant.

« Allez, dit-il, allez, enculeurs redoutables,
» Reconnaître l’objet enfoncé dans vos sables.
» Allez, et revenez vers vos fouteurs amis
» Dissiper la frayeur qui fait mollir leurs vits. »

Il se tait. Aussitôt ces hommes intrépides
Vers le bord de la mer portent leurs pas rapides.
Vastecon les a vus. Elle avance vers eux.
Nos fouteurs ont pâli. Plus ferme et courageux
Foussicoup cependant rompt ainsi le silence :

« Quel es-tu ? que veux-tu ? quelle est ton espérance
» En osant apparaître en ces lieux enchanteurs
» Où Viferme gouverne un peuple d’enculeurs ?
» — Je veux, dit la femelle, à l’engin de Viferme,