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LA MASTURBOMANIE

Je n’ai point chanté ces derniers avantages de la pollution dans ce petit poème, parce que j’ai craint l’ennui que sa longueur pourrait causer. Peut-être en ferai-je le sujet d’un second poème, si le public paraît honorer le premier d’un accueil favorable. Je n’ai pas osé lui donner le titre ambitieux d’ode ; j’ai jugé que le genre de talent de l’auteur devait faire donner un titre plus modeste à son ouvrage.

Ce n’est qu’aux hommes faits, et non point aux jeunes gens, que j’adresse la Masturbomanie ; car je sens que, dans cet âge d’effervescence, on abuse de tous les plaisirs, et que l’abus de celui-là serait funeste comme l’abus de tous les autres.