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TROIS PETITS POÈMES


de cette espèce ; il parle des amours de M. de Montazet, archevêque de Lyon, avec madame la duchesse de Mazarin. Il se permet l’écart le plus indécent sur celles du duc d’Orléans et de madame de Montesson ; et poussant la licence jusqu’à insulter aux mânes de la feue duchesse, il révèle au grand jour le secret des penchants de cette princesse pour MM. de l’Aigle et de Melfort, et ne rougit pas de les peindre victimes des caresses empoisonnées de son Altesse. Cependant il ne veut pas d’amour platonique. C’est en France où l’on ne se morfond pas auprès des femmes ; on en trouve dans tous les rangs de disposées à l’art, objet du poème. Il faut prendre garde de se mettre mal avec ce sexe aimable. Comment y suppléer ? La pédérastie est décriée ; ce qui donne lieu de raconter la disgrâce du prince de Beaufremont, besognant un Cent-Suisse. Le peintre revient aux attraits de la femme. Il finit ce chant par l’éloge de l’Arétin, inventeur des fameuses postures,

» Le quatrième chant est consacré à l’éloge du Bordel. Les célèbres maquerelles sont passées en revue : Pâris, Carlier, Bokingston,