écrit concernant une certaine mistress Askerton. »
Clara quitta son ouvrage. La question était non-seulement désagréable en elle-même, mais le ton de lady Aylmer et son attitude la rendaient particulièrement blessante. Belinda tressaillit sans quitter des yeux sa tapisserie et se mit à travailler avec ardeur.
« Il m’a écrit, en effet, dit Clara, voyant qu’elle était obligée de répondre.
— Il devait le faire. Je crois être sûre que mistress Askerton n’est pas… tout ce qu’elle devrait être.
— Qui de nous est tout ce qu’il devrait être ?
— Miss Amadroz, je n’ai pas du tout envie de plaisanter sur ce sujet. N’est-il pas vrai que mistress Askerton… ?
— Je vous demande pardon, lady Aylmer, ce que je sais de mistress Askerton m’a été dit en confidence ; il m’est donc impossible d’en parler avec vous. »
Et Clara reprit son ouvrage. Mais lady Aylmer n’avait pas encore accompli sa tâche.
« Miss Amadroz, dit-elle, vous me permettrez de juger pour moi-même en cette affaire. Je me crois obligée de traiter ce sujet avec vous.
— Mais je n’ai rien à dire.
— Vous avez, je crois, admis la vérité de mes allégations concernant cette femme ! »
Clara commençait à s’irriter ; son sourcil s’était