Page:Trollope - Le Domaine de Belton.djvu/177

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laquelle Clara n’avait eu jusqu’ici aucune correspondance. Mary invitait sa cousine à venir à Plainstow, insinuant que Will était obligé de s’absenter pendant six semaines et ne troublerait pas leur solitude.

Clara, lorsqu’elle fut seule dans sa chambre, répondit à miss Belton, mais elle n’accepta pas son invitation. Elle assura sa cousine qu’elle avait le plus grand désir de la connaître, et espérait la voir bientôt soit à Plainstow, soit à Belton ; mais pour le moment, elle avait promis de passer quelque temps auprès de son amie mistress Askerton.

« Votre cousine vous fait entendre avec sagesse et douceur qu’il n’est pas bon pour vous de demeurer avec moi, dit celle-ci quand la lettre lui fut montrée. Vous devriez vous laisser guider par elle. »

Mais Clara protesta, et il fut décidé qu’elle resterait au cottage.

Miss Amadroz eut quelques jours après une autre réponse à faire. Le capitaine Aylmer, à la profonde indignation de sa mère, avait annoncé, l’intention d’aller trouver miss Amadroz à Belton. Il partit d’abord pour Londres, et écrivit de là à Clara, la priant de le recevoir au château à un jour indiqué, ne doutant pas qu’une explication entre eux ne dût dissiper tout malentendu. Il demandait que la réponse à sa lettre lui fût adressée à Perivale.

« Et vous le verrez ? demanda mistress Askerton.