Page:Trollope - Le Domaine de Belton.djvu/190

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promenais dans le parc de Belton. Tant que votre main sera libre, je la demanderai. Je sais que vous m’êtes supérieure en bien des points, mais personne ne peut vous aimer plus que je ne le fais. Il me semble parfois que personne ne peut vous aimer autant. Mary trouve que j’aurais dû attendre quelque temps avant de vous dire cela, mais à quoi bon ? Je crois qu’il est plus honnête de vous dire tout de suite que la seule chose dont je me soucie au monde est que vous soyez ma femme.

« Votre affectionné cousin,
« William Belton. »


Clara répondit à cette lettre, mais elle adressa sa réponse à Mary. Elle écrivit longuement, essayant d’expliquer qu’il lui était impossible d’accepter le domaine de Belton, selon le désir de son cousin ; elle se réservait de traiter ce sujet verbalement avec Mary. Clara ajoutait qu’elle irait à Taunton attendre sa cousine, et qu’elle préparait la maison de William pour recevoir la sœur de William ; elle était disposée à aimer tendrement Mary quand elle la connaîtrait. La lettre comprenait un petit post-scriptum : « Remettez ceci à William. » Voici quel était le contenu de ce billet :