sataniques de réforme. Mais vous y auriez trouvé aussi la conviction, non moins ferme, que les consolidés dureraient aussi longtemps que lui, pour le moins ; et que ses craintes pour l’avenir pouvaient s’ajourner, pour n’aboutir qu’à la quatrième ou — qui sait même ? — à la dix ou douzième génération à naître. Donc, M. Die n’était point personnellement malheureux, malgré ses croyances politiques.
— Je serais disposé à soutenir le ministère, si j’étais un jeune homme entrant au parlement, dit M. Die.
— Mais c’est qu’il y a déjà dix de mes anciens qui font ce métier-là à la Chambre, répondit Harcourt. Par anciens, il entendait ses devanciers du barreau.
— C’est possible, mais on veut des jeunes gens aujourd’hui. Je crois que c’est encore le plus sûr.
— Jamais je ne serai nommé à Battersea si je ne me lie pas à l’égard de cette question des céréales.
— C’est à considérer, dit M. Die, — c’est à considérer. C’est un grand point qu’un siège au parlement, et on ne l’a pas quand on veut. Toutes réflexions faites, j’inclinerais à faire la concession aux électeurs.
— Et à m’engager au rappel de la loi des céréales ?
— Vous engager ? répéta M. Die avec un demi-sourire. Les hommes publics sont obligés de s’engager à bien des choses par le temps qui court. Mais, selon moi, vous pourriez… vous pourriez adopter l’opinion populaire au sujet du commerce libre et, pas moins, vous rendre très-utile à sir Robert Peel.
M. Harcourt était encore fort jeune, et on peut l’ex-