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CHAPITRE XLV

LE TESTAMENT.

George Bertram, M. Pritchett et le médecin de Hadley assistèrent seuls aux funérailles du vieux Bertram. Les autres intéressés avaient fait connaître leur intention de n’être présents qu’à cette autre et plus intéressante cérémonie : l’ouverture du testament. Sir Lionel avait écrit qu’il était un peu souffrant, qu’il viendrait bien certainement de Littlebath à temps pour assister à la lecture du testament, mais que l’état précaire de sa santé et les heures fort incommodes du départ des trains l’empêcheraient, malheureusement, de rendre à la dépouille mortelle de son frère un dernier et triste hommage. Sir Henry Harcourt avait tout bonnement demandé à quelle heure se ferait l’ouverture du testament. Quant à M. Stickatit junior, — de la maison Dry et Stickatit, — il avait promis d’être à Hadley ponctuellement à 2 h. 8 soir, et il tint parole. M. Pritchett arriva par un des premiers trains du matin, et se montra, ainsi que le voulait l’occasion, plus