Page:Trotter - Affaire de Plymouth et de Béthesda- Lettre à un ami.djvu/19

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tre, non par substitution, mais « parce qu’il était Israélite, » voilà ce qui renverse la foi ; parce que si, comme homme et comme Israélite, il fut soumis à cette colère, comment aurait-il pu l’endurer volontairement pour d’autres sur la croix ? En second lieu, les remarques en question ne furent pas insérées dans la première édition du Christian Witness, rédigée par M. Harris et généralement lue par les frères ; mais elles furent ajoutées dans une seconde édition publiée au dépôt de traités, à Plymouth, dépôt qui est sous le contrôle de M. Newton.

Mais je dois continuer mon récit. M. Darby répondit aux deux traités de M. Newton. Sa brochure intitulée : « Observations de J.-N. Darby sur un traité intitulé : Remarques sur les souffrances du Seigneur Jésus, » est très précieuse et digne d’être étudiée par toute âme désireuse de connaître cette solennelle question sous toutes ses faces. M. Darby imprima une autre brochure présentant également, dans de nombreux extraits des écrits de M. N., les preuves de ce que sont réellement ses doctrines sur ce sujet. L’effet de tout ceci fut, par la grande miséricorde de Dieu, que plusieurs des amis de M. Newton, qui avaient les yeux sur l’épouvantable précipice jusqu’au bord duquel ils l’avaient suivi. Ils pressèrent M. N. de confesser son erreur, et il y consentit dans ce sens qu’il publia un écrit daté de Plymouth, 26 novembre 1847, et intitulé : « Déclaration et aveu relativement à certaines erreurs de doctrines. » Je me souviens bien de l’effet produit sur mon esprit par un extrait de cet écrit qui me fut envoyé et que voici :

« Je ne voudrais pas qu’on supposât que ce que je dis ici ait pour but d’atténuer l’erreur que j’ai confessée. Je désire la reconnaître pleinement, et la reconnaître comme un péché ; c’est mon désir de la confesser ainsi devant Dieu et devant son Église ; et je