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AVANT DE LIRE
Il n’est guère possible, croyons-nous, de trouver quelque chose qui offre plus d’attrait à nos compatriotes de la campagne que les contes ; les entendre raconter, est pour eux un plaisir tel qu’ils trouvent toujours trop courtes les soirées les plus longues.
Il est des récits de ce genre qui durent huit et même quinze soirées, sans lasser jamais l’attention des auditeurs, sans épuiser les forces, ni la verve du conteur.
Nous ne cherchons pas ici à connaître d’où peuvent provenir les contes de la Basse-Bretagne ; nous ne dirons pas non plus qu’ils appartiennent