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NOUVEAU

DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIOUE

UNIVERSEL ILLUSTRÉ

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A

AA

* A s. m. Première letire et première voyelle de plusieurs alphabets. Elle agénéralemenlle son aigu lorsqu’elle n’est surmontée d’aucun accent ou lorsqu’elle est marquée d’un accent grave : déjà. holà. Surmontée d’un accent cir- conllexe, elle prend le son grave : âme. pâle ; excepté dans les formes verbales : qniiatlât. Le son est intermédiaire lorsque l’a est suivi d’un s à la (in des mots : lu iras; et dans les mots diable, sable, fable, sabre, cadre, etc. L’usage seul, fixe ces distinctions. — Une p.^NSE D’à, partie d’un petit a qui a la forme d’une panse. — N’.woir pas fait une panse d’o, n’avoir rien écrit, n’être pas auteur. Comme abréviation. A a une multitude de significationsque seuU’usage peut apprendre, comme Altesse, Accepté, en style de com- merce, etc., etc.; letire dominicale, indiquant le dimanche, dans les années qui commencent par ce jour de la semaine. Appliqué sur l’an- cre d’un navire, A signifie awMreou assurance; — A. M. est l’abréviation des mots assurance mutuelle.

  • A, trois, pers. sing. ind. prés, du verbe

AVOIR.

  • A prép. liât, ad, à, vers, du côté de ; a, ab,

de, hors de, loin de). Marque le mouvement vers: aller à Paris; la relation de temps : se lever àsixheuref; la relation dematière : bâtir à chaux; de manière : s’habiller à la fran- çaise; de cause : un moulin à vent; de destina- iion : un sac à ouvrage; de moyen : peindre à l’huile; de possession: ce livre est à Alfred. Lorsque A précède le, on contracte à le en au devant une consonne ou un h aspirée; lors- qu’il précède les, on contracte à les en aux. AA, soit majuscule, soit minuscule, est un signe abréviatif très employé dans les for- mulaires pharmaceutiques et dans les ordon- nances médicales, aussi bien qu’en chimie, pour signifier : parpurties égales, ou de cha- que. — Par exemple : menihol, hydrate de chloral, aa, I gramme, ce qui veut dire un gramme de chaque. AA, eau ; Aar, Aah. Aaar. Har, Khar, cours d’eau; mots teutoniques et celtiques qui ont formé le préfixe de plusieurs noms de rivières commeni;ant par aa, aar, a/, char, cher, eur, her, gar, jar, etc.; et qui sont restés comme AALC noms individuels de plusieurs cours d’eau de France, d’Allemagne et de Courlande. AA. Nom de plusieurs cours d’eau : i° riv. de France (Pas-de-Calais , arrose Saint-Omer où elle devient navigable et se jette dans la m^r du Nord, à Gravelines, après un cours de 84kil. — 2" riv.de Belgique, province d’Anvers; at’ll.de laNèthe. — S^riv.de Hollande, province de Groningue; se jette dans le Dollart. Son nom ordinaire eslWesleruolder Aa Overyssel. — 4" riv. de Hollande (Brabant septentrional), passe à Helmont ets’uiiitàla Dommel, à Bois- le-Duc. — S^riv. de Suisse, cant. de Lucerne; afll. de l’Aar. — 6° autre riv. de Suisse qui porte les eaux du lac de Sarnen (Underwal- den) au lac de Lucerne. — 7° autre affl. du lac de Lucerne ; arrose la vallée d’Egleberg. — 8° fleuve de Russie; se jette dans le golfe de Riga, après un cours de 230 kilom. — !»» riv. de Courlande ; afflue dans la Dwina, près de Riga. AA {Gérard van der), patriote hollandais, qui se rendit célèbre, ainsi que ses deux fils (Philippe et Adolphe), pendant la révolte des Pays-Bas (lo’Tl). AA (Peter van der), éditeur et compilateur de Leyde, mort en 1730; a publié le magni- fique atlas appelé « la Galerie du monde », ouvrage qui ne comprend pas moins de soixante-six vol. AACHÉNIEN, nom d’un terrain infracrétacé. AjEDÉ s. f . [a-é-dé]. Une des trois muses, d’après le système mythologique de Pausanias et de Varron . Les autres muses étaient Mnémé et Mélété. AAL s. m. [a-alj. Arbre de la famille des térébinthacées. 11 est originaire des îles Mo- luques. Son écorce sert à aromatiser. AALBORG [àl-borg], ville du Jutland (Dane- mark), capitale du district du même nom, sur le Lymphiord, à 30 kil. du Cattégat : 20 000 hab. — Célèbre port de mer avant le xii" siècle. Evêché, école de navigation; pêche du hareng; commerce de grains. — Lut. 57» 2’ 46" N. ; long. 7» 35’ 14". E. AALCLIM ou Aalklim s. m. [a-al-klimm]. Plante de l’Inde, famille des légumineuses. AARO AALEN [â-lé-ne], ville de ’Wurtemberg, à 72 kil. E.-N.-E. de Sluttgard ; 7 200 hab. Ma- nufactures de laiiiaues, de peausseries et de fer. Lai. 48" 47’ 20" N. ; long. T’iV 3" E. AALSTfâlst], voy. Aelst. AALTEN[al-tène],villedeHolIande (prov.de Gueldre). près de la fionlière prussienne; t)OiiO hab. — Tanneries, toiles, fours à bri- ques, moulins à farine et à huile. AAM s. m. [âme]. Ancienne mesure des Pays-Bas. ISS litres 224, pour les vins et les eaux-de-vie; 145 litres 5225, pour les huiles. Plur. des Aams. AANTGICH s. m. [a-an-tjick] . Canard à queue fourchue qui habite le nord de la Russie. AAR[àrj {Arola ou Arida), riv. de Suisse, la plus considérable après le Rhin et le Rhône. L’.^ar descend des Alpes bernoises, forme, à Handeck, une chute magnifique ; traverse les lacs de Brienz et deThun ; arrose Berne. So- leure. .arau, et se jette dans le Rhin, près de Waldshut, après un cours de 279 kil. Il roule de.s paillettes d’or. — Ses principaux affluents sont la Reuss et la Limmat. AARAU |â-rô], ch.-l. du canton d’Argovie (Suisse), sur l’Aar, à 64 kil. N.-E. de Berne ; 7 900 hab. ’V'ille célèbre par ses instruments de mathématiques. En 1798, Aarau devint la capitale de la confédération helvétique. Lat. 47"23’35" N.; long. 3’^'42’31"E. AARBOURG [ar-bour], bourg de Suisse (Argo- vie), sur l’Aar; 2021 hab. Château fortifié,sur un rocher ; manufactures et forges. AARHUUS [âr-houce], port du Jutland, sur le Cattégat; 40ii00 hab. Grande cathédrale gothique, bibliothèque et musée. Lat. ^6" 10’ N.; long. T 52’ 36" K. AARON [â-ron]. — L Frère aîné de Moïse, premier grand prêtre des Héhreni ; fit_ le veau d’or et mourut sur le mont Hor, à l’âge de cent vingt-trois ans (1.^74-1452 av. J.C.). — II. Médecin d’Alexandrie ( Egypte ), au vn« siècle ; le premier, il mentionna la petite vérole et fitconnaître aux Arabes les ouvrages» V des médecins grecs. (V. S.) I.