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lailles pour leur sucer le sang et porte à ses petits le produit de sa chasse ; elle ne quitte le théâtre de son carnage que lorsque le jour commence à paraître. Elle exhale une lorle odeur musquée. La femelle dépose, dans un trou ou dans une meule de bourrées, de loin : ou de paille, de 3 à" petits qu’elle transporte . ailleurs si elle est inquiétée. La fourrure de la fouine est recherchée en hiver. MARTROI. Martroy ouMartrw s. m. Tour- ment, supplice ; lieu où l’on exécutait les cri- minels. (Vieux.) MARTYNIE s. f. (antil. Martijn, nom d’un nrofesseur ani’lais). Bol. Genre de pédahnees, comprenant G ou 7 espèces d’herbes qui crois- sent dans les contrées "chaudes et particuliè- rement dans l’Amérique tropicale. La mur- MARY

  • MARTYRISER v. a. Faire souffrirle mar-

tyre : saint Etioine fut marti/risé peu uprcs la mort d^^ Jésus-Christ. — Fig. et par exag. Faire souffrir de grandes douleurs, de grands tourments : les voleurs le martyrisèrent pour avoir son argent. ’ MARTYROLOGE s. m. (gr. martur, mar- tyr ; logos, discours). Catalogue où furent inscrits d’abord les noms des martyrs, et dans lequel on a inséré depuis les noms des autres saints dont l’Eglise fait commémoration : le martyrolorjf romain. MARTYROLOGIE s. f. Histoire des mar- tyrs. MARTYROLOGIQDE adj. Qui a rapport à l’histoire di’s martyrs. MARTYROLOGISTE s. m. Auteur d’un mar- tyrologe. • MARUM s. m. [ma-romm]. Plante aro- matique, dont l’odeur est très forte, et qui plait extrêmement aux chais. On I appelle MAS

la Virginie occidentale, la Virginie et le dis- trict de Colombie. Il est divisé en 23 comtes. Sa population, qui n’était que de 12.000 BaD. en 1660 et de 341.000 en 1800, s eleve depui.’. ’à i 042 390 hab., dont 200.000 noirs, 50, 000 Allemands, 30, 000 Irlandais, 10, 000 Anglais et Ecossais. Territoire partage en dpux parties inésales par la grande baie de Chesapeake, et borné au S. par le cours du Potomac : il est cénéralement plat et uni a l’E. et couvert, a l’O., par ditl’érents embran- chements des monts AUeghany. — Cap., .nnapolis ; v. princ. : Baltimore, Frederick, "Cumberland, etc. La côte de l’Atlantique ne présente aucun port. Carrières de roches serpentines ; mines de cuivre, d’hematite ; pierre à chaux ; marbre, charbon bitumineux. Climat tempéré, sujet dans les basses terres aux miasmesqui produisentdes fièvres ; pluie abondante. Le Maryiand produit beaucoup de tabac, des céréales, des pommes de terre, de la laine, du lin, du miel, un peu de vin, etc. Le commerce est presque entièrement uia.Lc.^… „…-— .. ^ concentré à Baltimore ; les pêcheries d huîtres aussi Geem. drée maritime, et vulgairement, ^jg la baie de Chesapeake alimentent presque ’ Herbe aux chats. Martynie unicorne (Martynia proboscidca). tiinie unicorne {martynia proboscidea) est re- liuirquable par son fruit capsulaire, pointu Cl, lormede corne. Ses jeunes gousses sont succulentes et seconserventdans lasaumure.

  • MARTYR. TYRE s. fgr. marlur, témoin).

Celui c’ile qui asoutl’erl la mort pourattes- ter la vérité de la religion cbrélienne : saint r tienne est le premier martyr . — Ere des uar- i-vR^ orcquicommenceàl’avènementdeUio- , .|yHèn —Se dit, par ext., de celui qui asout- l’erl des tourments ou la mort, soit pour une | fausse religion, soit pour une doctrine quel- ronqiie : toutes les religions ont leurs martyrs. — Ftre du cosiauN des martyrs, ne se laire distinguer par aucun talent, par aucune qua- lité -- Se dit aussi d’une personne qui sout- fre beaucoup : celte opération le fera mourir , „„, ., , , , . _ Etre le martyr de quelqu on, soutliir beaucoup de ses mauvais traitements, de salvrannie, de ses caprices : il me mal- trnile ’il me tourmente sans cesse ; je suis son murlvr. On dit dan : ? un sens analogue, bAWE UE quelqu’un son martyr. — Etre le martyr DE SON ambition, DE SES OPINIONS, DO BIEN ruBUC, etc., s’exposer à beaucoup d incon- vénients, de dangers, pour satisfairesonam- l.ition pour soutenir ses opinions, pourser- i virle bien public, etc. -Adj. : un peuple , „„rtyr. — Martyrs (Les), opéra en 4 actes représenté à Pan. (Académie de musique), 1, . 10 avril l>i40 ; musique de llonizelli, pa- roles de Scribe, d’après le Polyeucte de Cor- neille. MARTYR (Peter), historien et géographe italien. i.Voy. Anguiera.) ■ MARTYRE s. m. La mort ou les tourments ciuhuv. puiir la religion chrétienne : souf- frir endurer le martyre ; après de longs tour- ments, il consomma son martyre par une mort bienheureuse. — Se dit, aussi lig. et par exag. d>- toutes sortes de peines de corps et d es- uril • il a souffert le martyre toute la nuit par wie violente colique. — S’est dit parliculière- menl, dans le langage poétique, des peines uue l’amour fait s.iulliiraux amants : labcaute qui cause mon martyre. On dil encore en plai- santant ; il lui a conté son martyre, son amou- reux martyre, son douloureux martyre. MARVEJOLS, Marologium, Maringium, ch -1 d’air., a 30 kil. N.-O. de Mende (Lozère), sur ia Cologne, par 44° 33’ 17 " lat. N. et 0» 57’ o" long. E. ; 4, 159 hab. Cette ville parait dater du XF siècle. Sa vaillante résistance contre les Anglais lui valut l’admiration de Charles VII, qui lui accorda une monnaie rovale (1443). Le duc de Joyeuse la pilla eu I5’86 : Henri IV la releva de ses ruines. Mais la révocation de l’édit de Nantes et la pesle de 1701 lui portèrent des coups dont elle ne se releva pas. Filatures de laine ; machines à carder ; fabriques de sucre de betteraves. MARX (Adolph-Bernhard), compositeur allemand {17yu-ls6tij. Il a laissé des sym- phonies et l’Oratorio de saint Jean-Baiitiste. Ses écrils comprennent une Vie de Beethoven et Die Lchre von der musikalischen Composition.


MARX (Karl), socialiste prussien, le principal fondateur de l’Internationale, né en 1818, mort le 16 mars 1884. Il fit ses études à Berlin ; devint, en 1842, rédacteur en chef de la Gazette Rhénane (Rheinische Zeitung) à Cologne, publication qui fut supprimée en 1843. Il se rendit alors à Paris et y publia avec le Dr  Arnold Ruge les Annales franco-allemandes (1844) ; puis, avec Frédéric Engels la Sainte Famille contre Bruno, Bauer et consorts (1845). Expulsé de France à la demande du gouvernement prussien (1846), il se fixa à Bruxelles, où il publia en français un Discours sur le libre échange (1846) ; Misère de la philosophie (1847), et en allemand avec Engels, Manifeste du parti communiste (1846). Son but était de fonder une école scientifique, selon lui, destinée à constituer une société nouvelle sur une base scientifique. En 1848, il rédigea la Nouvelle Gazette rhénane (Neue Rheinische Zeitung) à Cologne. Ce journal révolutionnaire ne tarda pas à être supprimé et Marx fut expulsé d’Allemagne ; il se réfugia à Londres, où il vécut toujours depuis. Il y continua mensuellement la publication de son journal (185O-51). En 1864, il lança le manifeste et les statuts de l’Association internationale, dont il fut le chef reconnu et l’esprit dirigeant, jusqu’en 1868, époque où Bakounine, chef des anti-autoritaires, lui fit une vive opposition. Marx a laissé plusieurs ouvrages écrits contre le gouvernement prussien et la bourgeoisie allemande ; nous citerons : Zur Kritik der politischen Œkonomie (1859) ; Das Kapital (1859), etc.




tous les marchés des Etats-Unis. — D après la constitution, le pouvoir exécutif appar- Sceau de l’état de Maryiand. tient à un gouverneur élu par le peuple pour 4 ans Le secrétaire d’Ftat, l’attorney gênerai, le contrôleur, etc., sont également élus par le peuple. Les sénateurs, au nombre de 2o. sont élus pour 4 ans ; les délégués, au nombre de 8o, sont élus pour i ans. Les imies sont élus par le peuple pour l.ï ans. ReceUes et dépenses, chacune 10 millions de trancs ; i dette publique, 50 millions. Nombreuses institutions de bienfaisance et hospitalières ; •1 000 écoles publiques fréquentées par l’oO 000 élèves. — 123 journaux dont lOquo- lidiéns. Académie navale à . napolis. 3 500 bibliothèques (1, 800, 000 vol.). Pnne. dénominations religieuses : baptisles 97 or- ganisations), épiscopaliens (lo3 luthériens (88), méthodistes (771), presbylériens (, ; ), réformés (43), catholiques romains (103) — Le premier établissement des .Vnglais dans le Maryiand est dû à William Clayborne (1631) Baltimore fut fondé vers cette époque. La colonie était appelée Terra ilariss ou Terre de M.in’c, en l’honneur de la reine Henriette-Mai io Léonard Calverl, ayant ele nommé premier gouverneur du Mary and, expulsa Clayborne, qui revint quelques anmes plus tard à la tête des puritains, se rendit maître de la province et torça le gou- verneur à se sauver en Virginie (lu*..-, torce ne resta à la loi que deux ans plus tard, grâce à l’intorveulion des troupes. La guerre LommoïKU en ! 634. entre les deux compe- allemande ; nous ' : -^’"%.-, "•, TJ^Klnïtal tit>^^urs. Lu .oiistitution actuelle date de 1867 poUtischen (Economie (18o9), Dai b.apuat «SYILLE ville de Californie (Elals- .9), etc. ^, , ii ; "i ; aS0U.l.N.deSacramenlo ; 3, 991hab.. I un des étals ^"’i- " MARYLAND [mé-ri-lénnd]. originaires de l’Union américaine entre <’%3’et39"44’ lai. N- et ei.lre 77° îi’ et dont 2, 000 Chinois. MAS s. m. (bas lai. mansus, maison ; de parlaPennâylvauie, laDelaware, rAllanlique, | (Vieux.)