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R[CC de famitte(iOS) comédie: le MinistCre amjlais (1812), VAmour et l’ A.mbitioii ^1822); le Spéculutew- ou l’Ecole de lajeimtsse (1826). RICAMARIE (La), comm. du caiit. et à fi kil.de Sainl-Elienne iLoiie". sur l’Umlaine, 7,’<10hnb.; importaules mines de houille. Ce villape fut le théâtre, le 16 juin 1869. d’une collision entre les soldats du 4« do lifc’ne et les ouvriers mineurs en grève.

  • RICANEMENT s. m. Action de ricaner.

Ce mol et les (rois suivants sont familiers. • RICANER V. n. Rire à demi, soit par sot- tise, soit par malice : il ne fait qite ricaner. • RICANERIE s. f. Ris moqueur. •RICANEUR. EUSE s. Celui, celle qui ricane: ct.^f u» sot yi’:aneur, une impertinente ric’tncuse. ■— .djccliv. Un air ricaneur. RICARD ;Amable!, homme politique, né le 12 juin 182S. mort à Paris le 11 mai 1876.11 s’inscrivit au barreau de Mort et devint préfet des Ueu.v-Sèvre5 après le i Sept. Elu député en 1871, il appuya la politique de M. Thiers, combattit le gouvernement du maréchal de Mac-.Mahon, fut nommé ministre le 9 mars 1876 et sénateur inamovible le V6 du même mois. RICARD. 1. (L’.BBÉ Dominique), helléniste, né à Toulouse en I7ii, umrt en 1803. Il a tra- duit Flutarque Œuvres morales, 17 vol. in-12, et Vies des hommes illustres, 12 vol. in-li). Il a laissé en outre des traductions dA.rislote, de Démosthène et de Sophocle. — 11. (Louis- Gustavei. peintre français, né à Marseille le l^sept. Ib23, mort à Paris en 1873. .près un séjour eu Italie, il débuta, au Salon de 1850, par une Jeune bohémienne tenant un chat et fui universellement admiré. 11 a laissé une multitude de portraits.

RICARDO (David), économiste anglais de race juive, né en 1772, mort en 1823. Après avoir fait fortune comme agent de change à Londres, il étudia les mathématiques, la chimie et la minéralogie, et fut un des fondateurs de la Société géologique de Londres. En 1819, il fut envoyé au parlement. Son principal ouvrage a pour titre : On the Principles of Political Economy and Taxation (1817). J.-R. Mac Culloch a édité ses œuvres en y joignant sa biographie.

RICAREES. Voy. Rickarees.

  • RIC-A-RIC loc. adv. et fam. [ri-ka-rik|.

Avec une exactitude rigoureuse : je le ferai payer ric-à-ric. RICASOLI (Bettino. B.^tio.N) [ri-ka-zo-li], homme d’Etat italien, l’un de ceux qui ont le plus contribué a fonder l’unité ita- lienne, né en Toscane, le 9 mars 1809, d’une illustre famille, mort en oct. 1880. U fut nommé maire de Florence en 1847 et élu au parlement italien en 1848; après la bataille de .Novare (1849), il lavorisa la restauration du grand-duc de Toscane, et vécut ensuite dans la retraite jusqu’en 1859, époque où il aida au renversement du grand duc et à l’union de la Toscane avec la Sardaigne,actitudeqiii lui valut le titre de gouverneur général de Florence. En juin 1861, il remplaça Cavour comme premier ministre; et se retira en mars 1862; il redevint premier ministre en 1866-67. RICCI Federigo)[ri"-tchi), compositeur ita- lien, né en ISOy. En collaboration avec son frère Luigi ^mort en I8.Ï9;, il composa Cm- pino e la Comare. Il fut directeur d’opéra à Madrid, à Lisbonne et à Saint-Pétersbourg. RICCI (Laurent) [rit-chi], jésuite italien, né ù Florence en 1703, mort prisonnier au château Saint-.Ange, à Rome, en 1775. Elu général des jésuites en 1758, il rehisa d’ap- porter le moindre changement aux statuts de l’ordre et répondit au pape ces fameuses |

RICH paroles : « Sint ut sunt aut non sint ». Les jésuites ayant été supprimes en 1773, Ricci et plusieurs de ses compagnons furent enfermés au château Saint-Ange. RICCIO (Domenico) fri-tcho], plus connu sous le nom de Baus.som-,i[brou-za-zor’-tchi], peintre italien, né à Vérone en 1494, mort en 1.Ï67. On l’avait surnommé le Tiiien de Vérone. Il a laissé surtout des fresques his- toriques et mythologiques. RICCIOLI (Giovanni-Battista) [ri’-tcho-Ii], astronome italien, né a Ferrare en 1598, mort en 1671. Après avoir professé au collège des jésuites, il entreprit, dans un esprit amical, de réfuter Copernic dans YAlmages- lum Novum (1631, 2 vol. fol.), dont son Astronomia reformata (I66.j, 2 vol.) est un complément. RICEYS (Les), ch.-l. d- cant., arr. et à 13 kil. de Bar-sur-Seine (Aube), dans une étroite vallée qu’arrose la Laigue et formé par la réunion de trois villai’es conligus : Ricey-Haut, Ricey-Haute-Rive et Ricey-Bas; 2.408 hab. Fameux vignolile, produisant des vins fins, vifs, généreux, bouquetés, francs de goût. RICH (Claudius-James) [rifch], voyageur anglais, né près de Dijon (France), en 1787, mort en Perse en 1821. En 1803, il devint cadet dans la compagnie des Indes Orien- tales, et en 1804 notaire à Bombay. 11 voyagea ensuite en Egypte, en Syrie et en Palestine, et fut, pendant six ans environ, résident pour la compagnie des Indes à Bagdad. 11 visita deux lois l’emplacement de Babylone, et pu- blia une description de ses ruines. Sa femme a édité son ouvrage intitulé ; Narrative of a Résidence in Kurdistan (18391. ’ RICHARD s. m. Celui qui a beaucoup de "bien, ^e se dit ordinairement que des per- sonnes d’une condition médiocre, qui ont fait foilune : c’est un richard, un gros richard. (Fam.’ RICHARD. 1, surnommé Cœur de Lion. second roi d’.Xngleterre de la lanidle des Planta- genets, né à Oxford, le 13 >e| t. 1137, morten France, près de Limoges. le(i avril 1 199. C’était le second lils deHenri U et d’i-^léonored’Aqui- taine, et l’arrière-petil-lils en ligne féminine de Henri I"’. Avec ses frères Henri et Geof- froy, il se révolta contre son père avant d’a- voir accompli sa 16’ année, et se réfugia en France, où il fui fait chevalier par Louis Vil. 11 réclamait r.quitaine et le Poitou; mais il finit par faire sa soumission à son père, qui lui céda le duché d’Aquitaine, où il s’était distingué dans une guerre contre des rebelles. La dernière révolte de l’Aqui- taine fut appuyée par le frère de Richard, Henri, dont la mort mit fit à la guerre, et fit de Richard l’héritier présomptif. Jean et Geoffroy ravagèrent ses domaines, etRichard s’en veni:eaen envahissant la Bretagne, qui appartenait à Geoffroy- Richard prit part ensuite à la lutte entre Henri 11 et Philippe- Auguste, du côté de ce dernier. Philippe et Richard furent victorieux etiinposèreut leurs conditions à Henri, qui mourut le 6 juillet 1189. Richard fut couronné à Westminster, le 3 sept. Dans l’été de 1190, les armées française et anglaise, destinées à la troi- sième croisade, se réunirent, chacune sous leur roi, dans les plaines de Vézelay, sur les confins de la Bourgogne (lOC, COU h. environ) et arrivèrent en Sicile au mois de’ sept. En 1191, Richard s’empara de Cliypre, dont le souverain, Isaac Comnène, s’était conduit! traîtreusement à son égard, et il épousa Béreugère, fille de Sancho, roi de Navarre. ’ Le 4 juin, il fit voile vers Acre. Il trouva devaut celle ville l’armée Iraneaise; une’ rivalité éclata bientôt entre les deux rois, ce qui rendit celte croisade inulil- : Phifippe fa- vorisait la lacliun de Conrad ae Monlferrat, Rien

tandis que Richard soule-nail celle de Guvde Lusignan. Acre se rendit le 12 juillet, et bientôt après, Philippe repartit pouriaFrance. Le 20 août, Richard fit massacrer ses prison- niers sarrasins parce que les termes de la red- dition n’avaient pas été observés, et, le len- demain, il marcha sur Jérusalem. Il défit complètement les Sarrasins à Arsuf. le 7 sept., et s’empara de Jatïa. En janv. 1192. il atteignit Ascalon, où il fut rejoint par la plus grande partie des troupes françaises. Comme le sultan Saladin avait rendu Jérusalem im- prenable, Richard revint à Acre en juillet, et il était sur le point de s’embarquer pour r. gleterre, lor.^qu’il apprit que JalJ’a était en danger de tomber entre les mains des Sarrasins. 11 se hâta d’aller à son secours, battit Saladin. et défendit ensrile la place contre une nouvelle attaque. Pendant sou voyage de retour, Richard fit naufrage au fond de l’.Adriatique et fut fait prisonnier par Léopold, duc d’Autriche, qu’il avait insulté en Palestine, et qui le livra à l’empereur Henri VI. Il dut à la fin payer rançon et il atleignitrAngleterrelelS mars (194.11 passa la plus grande partie des dernières années de son règne en France, en état de guerre presque constant avec Philippe-Auguste, sur lequel il remporta de brillants succès. En 1 1 y9, il mit le siège devant Chàlus et y reçut une blessure mortelle. 11 ne laissait pas d’en- fant légitime. Son frère Jean lui succéda. Outre sa réputation de valeur militaire et de force physique, il était renommé pour son esprit, son éloquence, et ses poésies, qui le raiii-’ent painii les meilleurs troubadours. — Richard Cœur de Lion, comédie en 3 actes et en prose, mêlée d’ariettes; paroles de Se- daiiie, musique de Grétry, représentée pour la première fois à Paris" en 1784 et reprise en 1841. — II. Huitième roi d’Angleterre de la maison des Planlagenets, né a Bordeaux, en 1366, mort en fév. 1400. Il était le second et le seul survivant des enfants d’Edouard, le Prince Noir, fils aîné d’Edouard III, et de Jeanne, sœur du dernier comte de Kent. Le Prince élanl mort le 8 jum 1376, Richard devint l’héritier présomi’lif, et succéda à la couronne le 21 juin 1377. La guerre entre I l’Angleterre et la France se continua; au î désavantage de l’Angleterre, avec l’Ecosse hostile. Une taxe odieuse, qu’on voulait im- poser, excita des soulèvements dans Essex et Kent. A Darlford, dans le Kent, un Walter Le Tiier fut choisi pour chef par les insurgés, ■ et c’est pourquoi ce mouvement populaire est connu sous le nom de rébellion de Wat Tyler. L’insurrection se propagea dans neuf comtés. Les insurgés marchèrent sur Londres, et se réunirent au norhbre de 100,000, à Blackhealh, 12 juin 1831. Us entrèrent dans la cité, s’emparèrent de la Tour, mirent à mort rarchêveque de Canlerbury, le trésorier et plusieurs autres grands personnages. Ri- chard accéda à leur demande d’abolition de l’esclavage, de rachat des obligations des vilains, de libre -échange dans les villes à marché, etc. Ces concessions firent que beaucoup rentrèrent chez eux. Mais Tyler, devenu arrogant, fut tué dans une entrevue avec Richard par sir William Walworth, lord-maire de Londres. Les promesses faites au peuple ne furent pas tenues, et les insurgés furent punis avec une impitoyable sévérité. Richard épousa Anne de Bohême, fille aînée de Charles IV, empereur d’Allemagne. En 138-3, le roi, à la tête d’une grande armée, envahit l’Ecosse, mais sans rien accomplir de notable. Le duc de Gloucester, oncle du roi, se rendit maître du gouvernement, non sans que Richard tentât de secouer le joug. Glou- cester l’emporta cependant, et fut rais, en 1386, à la tèie d’un conseil de régence qui avait toute l’autorité. En 1387, le roi chercha Vainement à recouvrer son pouvoir, lieux années plus tard, Richard fut plu- li ureus, V.