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français, en dépif des ordres formels de neutralité que lui donnait le chancelier d’Allemagne. Cette, désobéissance amena sa disgrâce et il fut envoyé à Constantinople en avril 1S74. Il crut se venger du chancelier en livrant à un journal de Vienne (Autriche) ses dépêches diplomatiques de Rome. La réplique futsa mise en disponibilité et son arrestation. Il parvint à s’enfuir, et fut condamné pendant son absence à neuf mois de prison, comme convaincu d’avoir détourné, des archives de l’ambassade d’Allemagne à Paris, .l’importants documents d’État, relatifs aux affaires ecclésiastiques. (24 juiu187o). Pour sa justification, il publia en Suisse un pamphlet anonyme Pro Nihilo, dont le manuscrit, livre à M. ’de Bismarck, qui y était fort malmené, valut au comte d’Arnim une condamnation a S années de servitude pénale. Dans des pamohlets publiés en 1 878, il critiqua la politique agressive de M. de Bismarck vis-a-vis de l’Eglise catholique. Plus tard, désireux de rentrer dans son pays, il demanda vainement à faire reviser ses procès.
AUBIN D’ÉCROS VILLE (Saint-). Voy. Ecrosvii. i.k dans notre Dictionnaire.
AUBRYET (Xavier), écrivain, né à Pierray, près d’Epernay, en 1827, mort le 15 nov. 1880. Au sortir du lycée Gharlemagne, il entra au ministère des financesqu’il ne tarda pas à quitter pour se consacrer à la littérature. Il a publié, outre de nombreux articles dans un grand nombre de journaux, ditférenls romans, dont quelques-uns ont obtenu un succès populaire : ta Femme de vingt-cinq ans (1858), les Praticiennes de l’Amour (1870), la
engeance de M’" e Maubrel (1872 . Madame et
Mademoiselle (1872), etc. Sacomédieen 1 acte et en vers, intitulée le Docteur Molière, fut représentée à l’Odéon en 1 87 3.
AUERBACH (Berthold) [aou-eur-bach], écrivain populaire allemand, né de parents juifs, a Nordstetlin (Wurtemberg) en 1812, nmrt à Paris en 4882, Il résida longtemps a Dresde et à Berlin. Après avoir donné une traduction allemande des œuvres de Spinoza, il publia un roman, Spinosa, basé sur la vie de ce philosophe (1837). 11 se rendit célèbre surtout par >es Histoires villageoises de la Forêt-Noire (Manheim, l843-’54, 4 vol.), lu femme du professeur (1848), Sur les hauteurs (1865), Villa sur le Rhin (I8(i9), etc.
AVENTINUS (Johann Thuhmayr, connu sous le nom d’), célèbre historien bavarois CI 477- 1534). 11 fut professeur à Cracovie et à Ingolstadt. Ses Annales Bojorum (1544) sont restées classiques.
BACTRIS s. m. [bak-triss] (du gr. baktron, bâton) Bot. Genre de palmiers à tige grêle, comprenant une quarantaine d’espèces, qui
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terrains marécageux. L’espèce principale est le palmier maraja, que l’on trouve dans la vallée de l’Amazone, où il atteint une Hauteur de 15 m. ; sa tige est armée de fortes épines ; son fruit succulent et acidulé sei* à préparer une boisson vineuse.
BAMBA. province du royaume du Couru, sur la côte occidentale d’Afrique. Elle ast riche en gisements de minerais d’argent, ûe cuivre, etc.
BARONNIAL, ALE, AUX adj. Qui dépend d’une baronnie ou d’un luron ; droits baronnittux.
BASOUTOS, tribu indigène de l’Afrique méridionale, occupant un territoire long de 165 lui., large de 125 kil., a l’O. de Natal, dont il est séparé par les monts Drakenberg. Les Basoulos forment une branche de la tribu Bechuana, l’une des plus intelligentes parmi toutes celles de la famille Bantou. En guerre continuelle avec les Boers d’un côté et les Zoulous de l’autre, ils étaient menacés d’une totale extinction, lorsqu’ils firent appel en 1869, à la protection anglaise, et se reconnurent sujets de la Grande-Bretagne. Ils furent convertis au christianisme par des missionnaires protestants que le roi Mo.-heh fit venir de France. Leur soumission de 1869 avait été faite à la condition qu’ils conserveraient leur autonomie et ne pourraient être annexés à la colonie du Cap. Mais après la guerre du ZouloulanJ, pendant laquelle ils rendirent les plus grands services aux Anglais, on les annexa et on leur enjoignit d’avoir à rendre leurs armes. Ce fut le signal d’un soulèvement presque général ; quelques chefs se soumirent, mais la plupart résistèrent sous la conduite de Masoupha. Les troupes anglaises subirent d’abord plusieurs échecs et le pays ne fut soumis qu’après une guerre en règle qui se termina en janvier 1881.
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Talmier maraj’a. — I. Bouquet de fruits ; 2. Fruit.
croissent dans les Antilles et dans les parties tropicales de l’Amérique du Sud, sur le bord des rivières, sur les côtes de la mer et sur les
BASTIEN-LEPAGE, peintre descènes rustiques, né a Damvillers, en ISiS, mort en décembre 1884. Venu tout jeune à Paris, il entra à l’école des beaux-arts et débuta, au salon de 187 4, par un portrait de son grand-père, œuvre remarquable et remarquée. L’année suivante, il donna la Communiante, et, en ■ ! S78, les l’oins. Puis vinrent la Récolte des pommes de terre, le Bûcheron, l’Amour au vUlaye, Jeanne d’Arc écoutant les voix (salon de I8S0), etc.
BATEAU. — Législ. « L’ordonnance royale du 23 mai 1843 que nous avons mentionnée au mot Bateau (1 er vol., page 439, 3e col.), et qui concernait les bateaux à vapeur employés à la navigation intérieure, a été rapportée et remplacée par un décret du 9 avril 1883. Le permis de navigation est toujours nécessaire avant la mise en service des bateaux à vapeur, et il doit être renouvelé eu cas de changement dans les énonciations. Toute chaudière doit, avant d’être employée, avoir subi deux épreuves : l’une laite chez le constructeur par le service de surveillance des appareils à vapeur du département, l’autre à bord par les soins de la commission de surveillance instituée par le préfet. Ce dernier peut, sur l’avis conforme de la dite commission, dispenser de la seconde épreuve. La commission procède au renouvellement de l’épreuve, lorsque la chaudière a subi des réparations notable- ou une installation nouvelle, après tout chômage prolongé, et toutes les fois qu’il y a quelque doute sur la solidité de la chaudière. En aucun cas, l’intervalle entre deux épreuves ne peut excéder deux années pour les bateaux à voyageurs, et quatre années pour les autres. Tout propriétaire de bateau à vapeur doit, en outre, chaque année, provoquer la visite de son bateau ; et, à cet etlet, il adresse une demande au préfet, au plus tard quinze jours avant
l’expiration de l’année qui suit la date de la dernière visite. Le décret du 9 avril 1883, renferme de nombreuses dispositions concernant les soupapes de sûre ;,, inomelres, les appareils d’alimentation i dières et les indicateurs du niveau d’eau ; il contient aussi des prescriptions de poi mais la plupart des mesures relatives a la navigation et au stationnement des bateaux à vapeur sont l’objet d’arrêtés préfectorau .. Le décret dont il s’agit cesse d’être applicable à l’embouchure des fleuves, en aval de la limite fixée pour chaque fleuve par un décret particulier. Les bateaux à vapeur naviguant à la fois en amont et en aval de cette limite sont assujettis en même temps aux règlements faits pour la navigation fluviale et au régime des bateaux de mer, notamment aux dispositions del’ordonnance du 17 janv. 1846.»
(Ch.Y.) BAUDRY (Paul Jacques-Aimél, peintre, né à la Roche-sur-Yon le 7 nov. 1828, mort en janv. 1886. Il fut élève de Sartoris et de Drolling et remporta, en 1830, le grand prix de Rome avec sa Zènobie trouvée sur les bords de l’Araxe. Il envoya de nombreuses toiles aux expositions, mais son travail le plus important est la décoration du foyer de l’Opéra et des galeries de ce monument, œuvre capitale qui lui coûta dix années de labeur.
BIMÉTALLISME s. ,„. [-tal-li-sme] (préf. bi ; rail. fr. métal). Emploi, dans le système, monétaire, d’un double étalon d’or et d’argent, d’après le rapport fixé pour la valeur d’un même poids de chacun de ces métaux. Se dit, par opposition à Monométallisme. De tout temps le rapport de la valeur de l’or et de l’argent a varié suivant leur plus ou moins d’abondance relative. Avant la découverte de l’Amérique, I arpent était assez rare : ensuite, le rapport H« l’or à l’arpent varia entre 1 a 10,7 et 1 à 12. Depuis le milieu du xvn" siècle il a été entre I à 15 et 1 à 16. Lu 1803, la France admit le rapport de 1 à 15, .10, suivant la valeur des monnaies alors en circulation. La découverte des mines de Californie et d’Australie lit craindre une dépréciation de l’or et plusieurs nations, qui avaient eu jusque-là un double étalon, ou un étalon d’or adoptèrent celui d’arpent ; néanmoins, il n’y eut pas de crise monétaire bien redoutabledanslesautres pays. En 1865 fut formée l’Union monétaire latine entre la France, l’Italie, la Belgique et la Suisse ; la Grèce y adhéra en IS75 et la Serbie en 1879. Le système admis dans cette union est le bimétallisme, avec un rapport de 1 à 15,50. — Voici la liste des principaux pays où règne le bimétallisme : république Argentine, Belgique, Chili, Cuba, Etals-Unis d’Amérique, France, Grèce, Haïti, Italie, Néerlande, Espagne, Suisse et Venezuela. Les suivants ont admis l’étalon d’argent : Autriche, Bolivie, Equateur, Indoustan, Japon, Mexique, Pérou, Russie, Tripoli. Etats-Unis de Colombie. Dans les suivants règne l’étalon d’or : Brésil, Empire britannique (sauf l’Inde). Danemark, Egypte, empire d’Allemagne, Portugal, Suède et Norvège, Turquie. Un conprès international bimétallique se réunit à Paris eu 1M7S et n’aboutit à aucun résultat pratique, de même que celui qui s’assembla dans la m ville en 1881. Monomélallistes et bimétallistes se séparèrent chaque fois saus avoir pu se jauger à un même avis.
BIS (Hippolyte-Louis-Florent), auteur dramatique, né a Douai le 19 août 1789, mort aux Ternes le 7 mars 1855. Son Attila (tragédie en 5 actes) obtint un grand suce I Odéon (26 avril 1822). Sa blanche d’ laine ou le dernier des Carlovii’yiens, tra en 5 actes et en vers, représentée à. la Corne. lie-Française le 22 oct. 1827, fut encore plus remarquée, pour des raisons politiques.
