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DÉDICACE

connue longtemps sous le nom de maison Jobin-Trudelle, et je finirai par là cette espèce de préface :

Dès le jour de Noël, et même bien avant ce jour, on parlait du jour de l’an et on goûtait d’avance au plaisir et surtout aux étrennes qu’on attendait. La veille on comptait les heures et les minutes, puis on cherchait à connaître si les étrennes étaient arrivées. Ces étrennes consistaient en paquets remplis de raisins, d’amandes, de dragées…… qu’on apportait en secret de la ville et qu’on préparait le soir après le coucher de la jeunesse.

« Enfin l’heure du réveil du jour de l’an arrivait. Il n’était pas nécessaire ce matin là de prononcer deux fois notre nom pour nous éveiller. On se levait dans un demi silence commandé par les aînés qui aidaient à faire la toilette des plus petits. Mon