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Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/18

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xviii
DÉDICACE

la jeunesse joyeuse qui se les passait entre elle. Alors c’était vraiment jovial.

« Cela fait, on prenait le déjeuner auquel présidait le grand père. Les oncles et les tantes et tous ceux qui avaient fait leur première communion étaient à la grande table. À côté était la petite table ; c’était là que régnait la joie la plus bruyante.

« Venait ensuite la cérémonie de la distribution des étrennes ; pour nous c’était le plus important de la fête. Le grand père s’asseyait dans sa bergère et on lui apportait un grand plat de fer blanc rempli des sacs désirés. Nous nous mettions en file et il nous distribuait ces sacs avec joie et bonheur. Il semblait rajeunir et revivre dans cette nombreuse famille de petits enfants.

« Aussitôt de retour à la maison on commençait à faire l’inventaire des