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PAROISSE DE CHARLESBOURG

Comme on l’a vu, les 40 heures existaient déjà à Charlesbourg lorsqu’on a enterré Louis Jacques dans la chapelle de la Congrégation, en 1735 ; mais il n’y avait aucun document propre à faire voir que cette confrérie, avait été établie par l’autorité ecclésiastique Sur la demande donc de M. de Boucherville les 40 heures furent établis de nouveau par un mandement de Mgr Plessis, du 21 janvier 1814, pour remédier aux désordres en général et surtout à un désordre particulier : les superstitions. « Entre le grand nombre de familles chrétiennes et vraiment édifiantes qui se trouvent parmi vous, dit Mgr Plessis, il se trouve des superstitieux qui, n’ayant pas une juste idée, de la Ste Religion qu’ils professent, la font consister dans des choses vaines, croyant apercevoir des effets surnaturels où il n’y en a pas, et, dans le délire d’une imagination égarée, emploient pour la guérison des maladies, ou pour la connaissance des secrets de la nature, des moyens aussi insignifiants que criminels et réprouvés par la religion… » Ce mandement devait être lu tous les ans jusqu’à ordre du contraire. Cette lecture, qui humiliait les paroissiens, fut