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PAROISSE DE CHARLESBOURG

que sur les épaules : c’était solennel. Mais en hiver surtout la tâche était parfois bien difficile, et il y avait souvent grand danger pour la santé des porteurs qui arrivaient ruisselant de sueurs à l’église qu’on ne chauffait pas alors, et dans laquelle ils assistaient au service comme dans une glacière. Un de nos plus anciens souvenirs est d’avoir vu passer ainsi porté sur les épaules le corps d’une petite parente du nom de Rosalie Trudelle, morte à l’âge de 7 ans et enterrée le 29 juillet 1826. Les inconvénients de porter ainsi les corps sur les épaules ont fait abandonner cet usage, et d’un autre côté l’usage peu convenable, que la nécessité faisait introduire, de les transporter dans des traineaux ou des voitures ordinaires, ont fait comprendre, presque dans toutes les paroisses, qu’il convient d’avoir des voitures spécialement faites pour transporter les corps des morts.

En 1824 Mgr Plessis avait offert un chapelinat à Mgr Bedard, mais il refusa d’accepter ce poste, donnant pour raisons les dettes qu’il avait à payer, les affaires de Mgr de Boucherville qu’il avait à régler, des pensions dont il s’était chargé et le besoin d’exercice qu’il avait pour main-